CLD de Mékinac: vers un maintien jusqu’en 2017
ÉCONOMIE. Le Centre local de développement de Mékinac devrait maintenir ses services jusqu’en décembre 2017, si la résolution est approuvée par le ministre Pierre Moreau. Un vote a été pris la semaine dernière en ce sens par le Conseil des maires.
Ainsi, le Centre local de développement (CLD) Mékinac maintiendra les services suivants: Gestion du Fonds local d’investissement, gestion du Fonds local de Solidarité, le développement touristique, mais aussi culturel et la gestion de la Société Immobilière de Mékinac.
On sait aussi que la composition du conseil d’administration sera éventuellement modifiée pour intégrer un maire de plus. Le conseil passera alors à cinq élus (5) contre quatre postes de la partie civile.
Un fait logique pour le préfet Alain Vallée qui indique que les maires sont imputables à leur population. «On a senti un appui des gens présents dans la salle et la décision s’est prise à l’unanimité.»
«Nous sommes très heureux! Cette décision va simplifier beaucoup de choses pour notre clientèle, notamment pour éviter le changement d’individus et de dossiers, mais aussi cela va sécuriser nos employés», souligne Patrick Baril, directeur général du CLD.
«Cela met la table pour les prochaines années: ce sera à nous de démontrer au Conseil des maires qu’ils ont pris la bonne décision!», poursuit-il.
Unanimité retrouvée
La Chambre de commerce de Mékinac se montre très satisfaite de la décision qui a été prise par les maires. «Depuis l’annonce, les avis divergeaient sur le sujet. De plus, des visions économiques différentes se manifestaient au sein du conseil des maires.»
«Par contre, ces derniers ont mis leurs divergences de côté et se sont ralliés pour l’avenir économique de leur territoire. Ils ont pris une décision importante pour les gens d’affaires en place et ceux en devenir», a commenté la présidente de la Chambre de commerce Ève Béland.
«Je salue la décision des maires de maintenir les services du CLD pour les trois prochaines années. Je félicite également les maires d’avoir fait consensus afin de favoriser le développement économique de la région», a ajouté Richard Champagne, un entrepreneur bien connu du milieu.