De deux à dix employés en moins d’un an

ENTREPRISE. Une entreprise incubée au Digihub Shawinigan depuis novembre 2018, Edward Intelligence d’affaires, a connu une expansion peu commune en passant de 2 à 10 employés en moins d’un an. En conférence de presse, l’entreprise a annoncé le lancement de son nouveau centre automatisé de technologies hybrides en intelligence artificielle, CATHIA.

«Edward permet à des entreprises en pénurie de main-d’œuvre d’avoir une main-d’œuvre robotisée, explique le président et directeur général de l’entreprise Yvan Caron. Nous avons connu une croissance assez importante dont je ne m’attendais pas. Même que mon premier client, qui est Martin Côté, est devenu mon revendeur, puis mon associé dans l’entreprise. En étant au DigiHub et étant moi-même en manque d’effectif, j’ai trouvé des partenaires qui nous aident de façon importante.»

Edward est un système de robots virtuels pour tout ce qui est du traitement de papier, de courriels, de factures… «L’entreprise qui fait appel à nos services aura encore besoin d’une personne physique pour numériser tous ces documents, mais une fois numérisé, notre robot peut interpréter l’information, d’analyser les courriels pour savoir en quoi ça consiste et à qui est adressé ce courriel. Et si c’est une facture, elle sera traitée et acheminée dans le système de comptabilité de l’entreprise. CATHIA vient supporter cette technologie pour faire fonctionner les logiciels qu’on utilise. Présentement on a une demande incroyable, et on ne suffit pas à la demande. Nous avons des entreprises automobiles comme clients, et on peut être utiles pour divers départements comme l’administration, le suivi du service à la clientèle, les ventes, le service après-vente, la comptabilité. Nous avons une soixantaine de clients et on a créé l’entreprise au départ pour aider les PME, mais ce sont de gros clients comme Desjardins ou Hydro-Québec qui nous approchent», explique M. Caron.

L’histoire derrière CATHIA

M. Caron a attribué le nom de CATHIA en l’honneur de la femme qui lui a sauvé la vie. «Le 16 janvier dernier, j’ai dû subir une chirurgie importante à la moelle épinière. Ma chirurgienne Cathy a été capable de me sauver la vie avec l’opération. Si je n’étais pas opéré, c’était certain que j’allais devenir paraplégique. J’ai retrouvé mon autonomie grâce à elle. À mon réveil, je lui ai dit que mon projet allait porter son nom en son honneur», précise M. Caron.