De Grandes-Piles à New York
ÉCONOMIE. L’entreprise Mongrain Vertical Transport basée à Grandes-Piles dans le secteur de Mékinac se spécialise dans la confection d’ascenseur hydraulique. Avec le sous-traitant Acier Rayco basée à Saint-Tite, les deux compagnies travaillent ensemble afin de produire des ascenseurs pour des stations du métro de New York.
À partir de ses bureaux situés à Grandes-Piles, Mongrain Vertical Transport fourni des services d’ingénierie, d’approvisionnement et d’assistance à la clientèle. Le service d’entreposage et de logistique est fourni à partir d’un entrepôt situé à Waldwick dans le New Jersey.
L’entreprise concentre ses activités sur le marché new-yorkais et dans l’Ouest canadien. Le métro de New York compte 469 stations de métro et seulement 22% des stations compte un ascenseur et celles existantes devront être modernisées.
En plus du métro de New York, l’entreprise compte saisir les opportunités pour des travaux d’infrastructures reliés au transport aérien pour les agrandissements des aéroports La Guardia, Delta Airlines, JFK et Newark.
Et comment l’entreprise de Grandes-Piles a pu obtenir des contrats pour des ascenseurs au métro de New York? «Avec de bonnes relations, il faut avoir été présent dans le marché longtemps, et il faut avoir fait nos preuves pour des projets privés, commente le président de Mongrain Vertical Transport, Sylvain Mongrain. C’est vraiment la compagnie qui s’occupe du métro de New York qui nous a approchés. Ces gens s’étaient basés sur ce qu’on avait fait à New York, notamment les ascenseurs pour le nouvel immeuble de Microsoft.»
L’entreprise réalise beaucoup d’efforts afin de se concentrer sur le marché new-yorkais. «Il faut partir du fait qu’il y a plus d’ascenseurs à New York que dans tout le Canada au complet. Et les projets réalisés à New York ont toujours une particularité pour se démarquer. Les ascenseurs haut de gamme et de spécialisation c’est notre niche, et c’est l`-dedans qu’on est bon. Nous ne faisons pas vraiment de travail standard en série, et ça serait difficile d’avoir une grande capacité de production», ajoute M. Mongrain.