De l’archéologie… à Shawinigan!
ARCHÉOLOGIE. Dans le cadre du mois de l’archéologie au Québec, l’archéologue shawiniganais Vladimir Molina propose une activité de sensibilisation gratuite ce vendredi 31 août, de 10h à 18h30, à l’amphithéâtre du parc St-Maurice. Avec cette activité, il souhaite sensibiliser la population au patrimoine archéologique de Shawinigan.
«Nous verrons ce qu’est l’archéologie, ce que les archéologues trouvent, de quelle façon ils travaillent et quelles sont les meilleures façons de protéger notre patrimoine terrestre ou marin, soit en le laissant préférablement enfoui là où il se trouve jusqu’à la venue des archéologues», invite-t-il.
En cas de pluie, l’activité est reportée au 1er septembre. À noter que l’archéologue fera partie de la programmation des Journées de la culture à Shawinigan à la fin du mois de septembre.
Une série sur Shawinigan?
Dans la dernière année, le Shawiniganais a produit, animé et coréalisé une l’émission <@Ri>Archéo-Ville, l’histoire d’une île<@$p>, une série de six épisodes dans lesquels il parle de l’archéologie au Québec en prenant l’exemple de Montréal. Sa série sera diffusée sur les ondes de MAtv Montréal à partir du 24 septembre.
L’archéologue aimerait éventuellement tourner d’autres épisodes portant sur l’archéologie en Mauricie.
«Shawinigan offre la particularité de pratiquer une archéologie dite industrielle», explique-t-il. «Ce type d’archéologie vise à mettre en lumière les différents procédés technologiques de fabrication qui ont eu une influence sur les biens de consommation offerts ainsi que les hommes, femmes et enfants qui ont pris part à leur fabrication ou à leur utilisation», explique-t-il en évoquant notamment les sites des anciennes usines Belgo, Alcan et Laurentide.
Selon l’archéologue, les municipalités du Québec ont toutes un patrimoine archéologique unique et distinct. «Le ministère de la Culture et des Communications ne dénombre pas moins de 10 000 sites dans la province. Pas besoin de se rendre en Égypte ou ailleurs dans le monde pour faire de l’archéologie!»