Des compteurs d’eau au coût de 1,4 M$
ENVIRONNEMENT. Dans le cadre de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable qui a été mise en place par le gouvernement du Québec, la municipalité de Shawinigan devra installer des compteurs d’eau dans des résidences afin de procéder à l’échantillonnage des consommations résidentielles.
Un avis de motion a été donné en ce sens lors de la séance publique de mardi du conseil municipal de Shawinigan pour un règlement d’emprunt de 1,4 M$ qui sera adopté lors d’une prochaine séance.
Il s’agit d’une nouvelle responsabilité municipale déléguée par le gouvernement du Québec, et les Villes n’obtiennent aucune subvention pour procéder à l’installation de ces compteurs d’eau. «Nos dépenses sont accrues avec les nouvelles responsabilités que le gouvernement impose aux municipalités, remarque le maire Michel Angers. Nous en avons la preuve avec les compteurs d’eau. Nous devons dépenser 1,4 M$ afin de prouver que nous réduisons notre consommation d’eau de 20%. Nous n’avons pas d’argent pour ça! Mais on doit tout de même installer ces compteurs puisque nos compteurs installés au lac où on prend l’eau ne sont pas suffisants. Il faut savoir quels secteurs font des efforts et quels sont ceux qui n’en font pas.»
Les bâtiments commerciaux et industriels sont aussi visés pour ce projet. Concernant les résidences, la Ville devra installer 300 compteurs d’eau à des résidences en ciblant différents secteurs. «La Ville procédera à l’installation du compteur chez le citoyen qui n’aura rien à débourser et c’est fait sur une base volontaire, explique le maire Angers. C’est une façon pour le citoyen d’aider la collectivité, et le propriétaire devra être représentatif de la société, par exemple une famille avec deux enfants.»
L’installation des compteurs devrait se réaliser au cours de la prochaine année.
Objectifs de la stratégie pour 2017
Voici les deux objectifs ciblés par le gouvernement du Québec: réduire d’au moins 20 % la quantité d’eau distribuée moyenne par personne pour l’ensemble du Québec par rapport à l’année 2001; et réduire le taux de fuites pour l’ensemble des réseaux d’aqueduc à un maximum de 20 % du volume d’eau distribué et à un maximum de 15 mètres cubes par jour par kilomètre de conduite.