Des lutins «donneurs de bonheur»

PARTAGE. Si le temps des Fêtes est synonyme de partage, les élèves de 4e année de l’école St-Charles-Garnier de Shawinigan l’ont bien compris. En l’espace de deux semaines, ceux qui se font connaître sous le nom des Lutins Donneurs de Bonheur ont réussi à amasser un total de 400 jouets qu’ils remettront au Centre Roland-Bertrand afin de réjouir les enfants moins bien nantis du coin.

Ces jouets, les jeunes les ont annoncés par le biais d’envois de lettres, amassés à l’aide de boîtes décorées déposées dans les classes, puis inspectés afin de s’assurer que chacun était en bon état.

«Il y a d’abord eu une tempête d’idées pour établir le nom de notre groupe. C’est là que trois des idées le plus populaires ont fixé le nom de Lutins Donneurs de Bonheur pour le projet», explique l’enseignante Guylaine Marchand, l’instigatrice du projet. La professeure n’est pas peu fière de l’engouement et de la discipline de ses petits lutins.

Si l’enthousiasme des élèves a gagné d’autres classes alors que les élèves de 1ère et 2e années se sont joints au projet en fabriquant des sacs cadeaux et des cartes de Noël faits main, l’enthousiasme a aussi atteint l’équipe du Centre Roland-Bertrand pour qui cette occasion est une belle surprise.

Une surprise pour le milieu communautaire

«Quand tu te fais approcher avec une idée de la sorte, tu ne peux juste pas dire non. Il a fallu voir comment on allait transporter, puis distribuer tous les jouets, mais c’est un beau cadeau pour les familles d’ici», ajoute Frédéric Trudelle, directeur général du Centre Roland-Bertrand.

Ces jouets recueillis seront ainsi distribués à ceux qui en ont besoin entre le 2 et le 12 décembre. Chaque année, ce sont près de 600 enfants qui bénéficient des paniers de Noël offerts par le Centre Roland-Bertrand.

Conscientisés au sort des familles qui ont plus de difficulté à gâter leurs proches à l’aube de Noël, les jeunes ont fait preuve de curiosité et de solidarité à travers ce projet, aux dires de Mme Marchand et de la directrice de l’école Marie-Josée Mercure.

Lorsqu’on leur demande pourquoi avoir mis sur pied pareille initiative, les réponses fusent dans la classe. «On veut rendre d’autres enfants heureux!», de s’exclamer la petite Marilie. «On sait que les jeunes n’ont pas tous la même chance», de compléter Cédric.