Des noces d’or réussies pour le Festival Western de St-Tite
Une météo exceptionnelle, des gradins remplis dans les Grandes Estrades, du monde à profusion dans les rues; le bilan officiel ne sera connu qu’en octobre mais dimanche matin, la direction du Festival Western de St-Tite (FWST) était en mesure de dire que cette 50e édition historique qui allait prendre fin quelques heures plus tard serait celle des records.
«C’est mon 9e festival en tant que directeur général. Cela a été mon meilleur mais ce fut aussi le plus exigeant», confiait Pascal Lafrenière aux côtés de la présidente Isabelle Tessier. La firme CROP dévoilera en octobre l’affluence officielle de l’édition 2017 mais déjà, le FWST pouvait dire qu’un record absolu d’assistance a été inscrit en ce qui concerne les rodéos professionnels. Neuf sur une possibilité de onze ont affiché complet, pour une foule de 78 802 personnes pour une possibilité de 81 500. «C’est 20% de billets de plus que l’année dernière», s’exclamait Pascal Lafrenière.
Même dans le ring les records ont été battus. Une cowgirl de 15 ans de l’Arkansas, Taycie Matthews, a inscrit un temps de 15,896 secondes lors de la course de barils femme. Et dans l’épreuve de la course de sauvetage, les Québécois Daniel Dagenais et Steve Bélanger ont complété leur course en 8,154 secondes.
Cette assistance record dans les Grandes Estrades a rempli de joie la direction du FWST non seulement pour les revenus que cela génère mais surtout dans le contexte de la polémique qui a entouré la présentation des rodéos dans la dernière année. «Une signature sur une pétition, un chandail Je suis rodéo, c’est bien mais quand tu investis de 45 à 50$ de ton argent pour assister à ce genre de spectacle, on ne peut trouver de meilleurs appuis que tous ces gens qui sont venus assister aux rodéos. On peut dire que c’est dans la culture des Québécois.»
Comme convenu lorsque l’injonction pour interdire les rodéos avait été abandonnée en juin, le FWST avait ouvert ses portes à l’instigateur de cette cause, Alain Roy, et son équipe d’observateurs. Le MAPAQ avait également délégué des représentants. «Nous avons été très transparent même si on savait qu’ils étaient ici avec une idée préconçue dès le départ», souligne Pascal Lafrenière.
Rappelons que lors de l’abandon de l’injonction, un comité composé de professionnels de l’industrie du rodéo, du MAPAQ et des opposants aux rodéos a été formé et chargé de faire des recommandations qui pourraient éventuellement aboutir à une nouvelle règlementation. La prochaine rencontre du comité est prévue en octobre et le rapport est attendu au cours de l’été 2018.