Des rencontres hebdomadaires pour s’ajuster

SHAWINIGAN.  Les municipalités touchées par la fermeture du pont des Piles et les partenaires du ministère des Transports du Québec (MTQ) se réunissent une fois par semaine de façon virtuelle afin d’apporter des solutions aux problématiques engendrées par la fermeture du pont qui relie l’autoroute 55 à la route 155.

Pour la Ville de Shawinigan, c’est le directeur général Yves Vincent qui assiste à ces rencontres avec le MTQ. « On avait une inquiétude certaine au départ. On voyait tout le transport lourd interrégional qui passerait par la Ville de Shawinigan. Le MTQ a été vigilant et a mis en place rapidement un comité d’arrimage afin de discuter régulièrement sur les enjeux, notamment pour la circulation et la sécurité des usagers. »

La protection des infrastructures s’avérait un enjeu pour la Ville, notamment pour le pont de Grand-Mère. « Ceux qui connaissent le territoire prennent des raccourcis. On est en train aussi de penser à des solutions pour la circulation sur la 125e Rue. C’est certain qu’avec l’arrivée du printemps et de l’été, il y aura plus de circulation, plus de gens, et plus de bruit », ajoute M. Vincent.

En plus du MTQ, le directeur général affirme aussi que la Ville ajoute de la signalisation additionnelle. Par exemple, des feux clignotants aux abords des écoles sont prévus.

« On est satisfait de la manière dont la communication se fait avec les différents intervenants dans ce dossier », affirme le directeur général.

 

 « Une opportunité pour notre économie locale »

La MRC de Mékinac avait partagé une certaine inquiétude à la suite de la fermeture du pont des Piles. Toutefois, le préfet de la MRC Bernard Thompson affirme que la situation est somme toute acceptable. « À ce jour, ça va bien. On a un lien avec le MTQ, et on a des discussions chaque semaine pour voir s’il y a des modifications à apporter pour des chemins de détour ou d’autres routes où il peut y avoir moins d’impact. Si les signaleurs n’avaient pas été mis en place, ça aurait été une autre histoire. »

M. Thompson émet toutefois des réserves avec l’arrivée du printemps. « On ne sait pas quel sera l’impact sur la circulation lorsque les gens iront à leur chalet ou en camping dans Mékinac ou dans le Haut-St-Maurice. Comment ça se déroulera en septembre avec le Festival western? Ce sont des inconnus. Mais l’ouverture du MTQ est là. »

Le préfet de la MRC de Mékinac ajoute qu’il s’agit d’une opportunité pour la région et ses citoyens de se tourner davantage vers l’achat local. « Avec les chemins de détours, est-ce que ça vaut vraiment la peine de dépenser de l’essence avec le prix qui augmente pour économiser 2$ sur un article? C’est l’aspect positif. »