Des travaux «qui doivent se faire»

TRAVAUX.S’il existe un commerçant résigné au sein de ceux qui sont touchés par les travaux au centre-ville de Shawinigan, c’est bien Patrick Racine de la Bijouterie Fernand Racine. L’homme d’affaires de 40 ans vit, comme tout le monde, les désagréments de ces importants travaux, mais estime qu’«il faut que ça se fasse.»

«Ça fait 10 ans que la ville parle d’effectuer ces travaux. Je vois ça comme quelque chose de positif quand même et il faut se dire qu’il n’y a jamais véritablement de bon moment pour les faire. C’est une chose qu’on ne peut pas repousser éternellement. Il faut passer au travers, qu’on le veule ou pas. Il faut continuer à travailler fort et donner du service», relativise M. Racine.

Pour lui, la stratégie ne change pas comparativement à d’habitude. Il faut demeurer proactif.

«Avec le produit qu’on a (des bijoux), on ne peut pas rester assis sur notre chaise. On mentionne aussi aux clients quand ils appellent qu’il y a des travaux en cours au centre-ville et ils apprécient. On essaie aussi de leur suggérer un trajet alternatif ou de meilleurs moments pour venir nous voir. Parce que s’ils viennent à 15h30-16h, c’est pire…», laisse-t-il entendre.

Il n’y a pas que des côtés positifs, affirme M. Racine, concédant toutefois vouloir se concentrer davantage sur ceux-ci.

«Je suis un gars d’un naturel positif. Il n’y a pas d’année meilleure qu’une autre pour faire les travaux. C’est un peu comme faire un pontage cardiaque. On règle le problème et après, ça va mieux. C’est peut être bien plate, mais il faut que ça se fasse», avoue le principal intéressé.

Patrick Racine affirme que son commerce ne souffre pas trop des actuels travaux, les chiffres de ventes étant demeurés semblables, notamment, estime-t-il, parce qu’il met les efforts pour qu’il en soit ainsi.

Néanmoins, le commerçant a hâte que ça se termine.

«C’est important pour moi que le 31 octobre, ce soit fini. Ça ne peut pas s’étirer et faire comme le boulevard des Hêtres. Ça doit avoir une fin. Je pense que la Ville a quand même appris là-dedans», conclut-il.