Deux développements domiciliaires à Shawinigan-Sud
RÉSIDENCES. La Ville de Shawinigan procédera à des travaux de prolongement des services pour le projet de développement domiciliaire Boisé St-Mathieu et sur la rue des Dalles et la 138e Rue au secteur Shawinigan-Sud.
Le premier règlement d’emprunt de 1 933 000$ pour le projet du Boisé St-Mathieu à proximité du rang St-Mathieu comprend le prolongement des réseaux d’aqueduc et d’égout, le pavage et des travaux d’aménagement pour 50 nouveaux terrains. Une taxe spéciale sur tous les immeubles de la Ville sera de l’ordre de 20,6 %, tandis qu’une taxe spéciale de 79,4 % sera imposée pour les propriétés situées en front des travaux.
Le second règlement de 2 670 000$ est pour le prolongement des services d’aqueduc et d’égout, ainsi que pour procéder à des travaux de voirie et d’éclairage pour 78 nouveaux terrains sur la rue des Dalles et sur la 138e Rue du développement domiciliaire Alain Lefebvre et développement Germain Martel. Une taxe de l’ordre de 18,1 % du montant total sera pour l’ensemble des immeubles de la municipalité, et une taxe spéciale de 81,9 % sera pour les immeubles à l’intérieur du bassin qui bénéficie des travaux.
Ces projets domiciliaires sont dans les plans de promoteurs privés depuis plusieurs années.
En janvier dernier, l’Hebdo du St-Maurice avait publié un dossier sur les bâtiments de Shawinigan. Le maire Michel Angers avait alors souligné: «Nous ne voulons pas développer de nouveaux quartiers. Nous allons faire comme les autres villes du Québec en travaillant sur la concentration urbaine. Nous allons changer les règles de l’attribution de ces montants. Nous allons plutôt encourager l’achat d’une maison déjà existante», affirmait le maire Angers.
«Ces projets datent depuis 2014, confirme le maire Angers. Tous ces dossiers qui nous arrivent, ce sont des ententes qu’on avait déjà avec les promoteurs. Si un nouveau projet nous est déposé, ce ne sera plus les mêmes règles pour permettre la concentration urbaine. Mais bien sûr, si les promoteurs veulent payer à 100 % leur développement, la Ville ne dira pas non certainement. Bien entendu, les nouvelles constructions apportent des entrées d’argent supplémentaire à la municipalité avec les taxes. Il y a un bon retour pour la Ville en effectuant ces travaux.»