Développement à Saint-Jean-des-Piles: les bâtiments en vente
SAINT-JEAN-DES-PILES. Tout porte à croire que le projet annoncé d’un ranch western hôtelier au secteur Saint-Jean-des-Piles ne verra pas le jour. Les deux bâtiments de luxe construit par le Groupe Terrestria sont à vendre pour plus d’un million de dollars.
Jean Cloutier qui était le représentant du Groupe Terrestria a indiqué ne plus être associé avec ce projet depuis un an et demi. «Je n’ose pas trop parler. Mais on a eu trop de difficulté et tout a été mis en vente. On a eu des difficultés de tout bord tout côté, tellement que le financier principal s’est retiré.»
Rappelons que le projet avait été annoncé en octobre 2015. Le 29 octobre de la même année, une démarche d’approbation référendaire avait été mise de l’avant par la Ville de Shawinigan pour le changement de zonage. Suite à la crainte de nombreux citoyens, la Ville et le Groupe Terrestria avaient tenu une assemblée d’information au secteur Saint-Jean-des-Piles. Au terme de l’assemblée du 30 novembre 2015, les gens avaient obtenu des réponses si bien qu’ils ont applaudi le projet.
Toutefois, en novembre 2017, Jean Cloutier soulignait aux médias que les échéanciers avaient été repoussés, notamment en raison des travaux au Parc national de la Mauricie et de la fermeture complète de l’entrée de Saint-Jean-des-Piles. M. Cloutier avait souligné à plusieurs reprises que le parc national serait l’attraction pour le ranch western.
Le maire Michel Angers a confirmé ne pas avoir de nouvelle de M. Cloutier et du Groupe Terrestria depuis un bon moment. «C’est dommage puisqu’on a travaillé fort pour faire changer le zonage.»
Rejoint par l’Hebdo, le propriétaire du Groupe Terrestria André Bellerive a livré des informations supplémentaires. «Le Groupe Terrestria m’appartient. On a acheté les terres et on a fait construire les bâtiments. De son côté, Jean Cloutier devait trouver des promoteurs, mais il n’en a jamais trouvé. Les bâtiments ont été mis en vente, et l’acheteur pourra en faire ce qu’il veut, qu’il s’agisse de condos, de chalets ou d’un hôtel, puisque le zonage le permet. Avoir été plus jeune, j’aurais continué le développement, mais à 70 ans c’est plus difficile.»
C’est le courtier immobilier Re/Max Diego Brunelle qui est responsable de la vente de l’un des bâtiments au coût de 1,3 M$. Le terrain est évalué à 32 200$ tandis que l’évaluation du bâtiment est de 268 400$, pour une évaluation totale de 300 000$.