Doral en voie de redémarrer

Comme le laissait entendre les rumeurs, l’entreprise de bateaux de plaisance Doral International qui avait fermé depuis deux ans pour cause de faillite est en voir de redémarrer ses activités.

Négocier la convention collective

D’après le représentant national du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) René Gauthier, l’entente de principe des membres doit être négociée le 16 septembre prochain. «L’important pour le moment c’est de rejoindre les membres et de leur communiquer l’information à eux d’abord», déclare-t-il.

M. Gauthier confirme que le projet de relance est chose sérieuse et que l’acquéreur de la compagnie à numéro est un dénommé Alain Chayer, homme d’affaires de Blainville. «On en est maintenant à renouveler la convention collective qui est échue. On doit contacter nos membres, valider avec les anciens employés à savoir s’ils veulent revenir, etc.», avance le représentant qui est confiant sur la suite des choses.

M. Gauthier indique que pour l’heure, l’acquéreur a les reins solides et de bons contacts. Pour l’instant, il n’a pas été question à sa connaissance de demander des subventions auprès du gouvernement du Québec ou de la ville de Shawinigan, fait-il savoir. À savoir si le marché des bateaux de plaisance est toujours «en vogue», le représentant national semble sûr que oui.

Enthousiaste pour l’avenir

«Si on pouvait détenir ne serait-ce que 1/100 de la part du marché dans le domaine, ça roulerait à la planche», indique-t-il fièrement. M. Gauthier mentionne qu’il importe de construire correctement le système de dealers et de posséder le réseau de contacts nécessaire au bon roulement des activités. «Je pourrai sûrement vous donner plus de précision après la rencontre du 16 septembre», répète-t-il.

Il avance enfin que l’éventualité de déménager l’usine dans une bâtisse qui serait offerte par la Ville, comme il en fut question avec l’ancien acquéreur intéressé à la relance, est une idée qui lui plairait bien. «Je sais que M. Chayer a été mis au fait de cette possibilité et que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd», fait-il valoir.