Eau potable: Saint-Tite peut aller de l’avant

INFRASTRUCTURES. Le projet de mise aux normes de la qualité de l’eau potable à Saint-Tite, au coût de près de 16M$, a reçu l’aval du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire à la fin de l’été. La Ville, de concert avec la firme Stantec, est présentement en processus d’appel d’offres pour ce chantier qui devrait débuter au printemps.

Cette deuxième phase de ce projet d’envergure devrait prendre au moins deux ans à réaliser.

Ces travaux attendus visent à assurer aux citoyens une eau de «qualité exceptionnelle» et en quantité suffisante. Le projet touche les citoyens de Saint-Tite, de Saint-Séverin-de-Proulxville ainsi qu’une partie des citoyens d’Hérouxville.

Quatre projets qui totalisent 16M$

Le budget total pour l’achèvement du projet s’élève à 15 791 598$. Le budget est réparti entre quatre lots de construction, soit l’usine de filtration (9,9M$), l’alimentation en eau brute, comprenant la prise d’eau et le barrage (2M$), la distribution de l’eau traitée, soit la rénovation du réservoir Saint-Jean (1,8M$) et le raccordement du puits de la Petite Mékinac à titre de source d’eau alternative (2M$).

Les annonces de subventions gouvernementales seront faites après la campagne électorale municipale, soit après le 5 novembre, mais le projet initial, présenté en 2011, prévoyait un financement de 70%. Les coûts restants, seront divisés entre la Ville de Saint-Tite (85%), la municipalité de St-Séverin (12%) et cette d’Hérouxville (3% pour la partie du rang Sud).

Ajouts au projet initial

En 2011, le projet s’élevait plutôt à 13M$, mais les travaux de réfection de barrage, du réservoir St-Jean et le branchement du puits de la Petite Mékinac n’étaient pas compris.

«Les ajouts au projet initial étaient dus et aurait fait l’objet de travaux à très court terme, la Ville n’aurait pas été subventionnée pour les réaliser, donc c’est un gain majeur pour l’ensemble de la population», indique André Léveillé, maire.

Malgré tout, il estime que la contribution de la Ville, en tenant compte des subventions, sera similaire. «La Ville utilisera en partie le programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec pour payer l’augmentation», ajoute-t-il.