École Antoine-Hallé: Jean-Pierre Jolivet persiste et signe

MÉMOIRE.  Jean-Pierre Jolivet demande au Centre de services scolaire de l’Énergie (CSSÉ) et au conseil d’établissement de l’école des Phénix de faire machine arrière et de redonner le nom d’Antoine Hallé à l’école de la 8e rue, dans le secteur Grand-Mère   

L’ancien député de Laviolette tenait un point de presse mardi matin devant l’établissement en compagnie de représentants de la Société d’histoire et de généalogie de Shawinigan et de la Société d’histoire régionale Appartenance Mauricie venus l’appuyer dans sa démarche.

«Ce n’est pas innocent de donner le nom d’une personne à une bâtisse ou à un parc et ce n’est pas innocent non plus de le débaptiser», a lancé Jean-Pierre Jolivet en parlant d’Antoine Hallé qui a été enseignant et directeur de l’école des Arts et Métiers à Grand-Mère durant 50 ans.

Originellement située au sous-sol de l’ancienne école Sacré-Cœur, l’école des Arts et Métiers est déménagée en 1956 dans ce qui est aujourd’hui l’école des Phénix depuis juillet dernier. La Commission scolaire de Grand-Mère l’avait baptisée Antoine-Hallé en 1991 lorsque les premiers élèves de niveau primaire y firent leur entrée.

Jean-Pierre Jolivet affirme que bien que le conseil d’établissement aurait dû faire ses vérifications au sujet d’Antoine Hallé avant de proposer un changement de nom, c’est plutôt au CSSÉ qu’il jette le blâme. «Le conseil d’établissement avait le droit de proposer un nouveau nom, mais la grosse erreur, c’est ce qui est arrivé après. Les gens du centre de services scolaire auraient dû vérifier dans leurs archives. Pourquoi on a donné le nom d’Antoine Hallé à cette école?» dénonce celui qui était lui-même enseignant avant de se lancer en politique.

En plus de redonner le nom original, il suggère aussi qu’on installe une plaque dans le hall d’entrée décrivant le parcours professionnel de l’ancien directeur de l’école des Arts et Métiers. «Mon fils Vincent a fait son école primaire ici et il m’a dit que lui-même n’avait jamais su qui était Antoine Hallé. Je pense que cela aurait dû être fait à l’époque, mais il est encore temps de le faire aujourd’hui. Ce n’est pas honteux de reconnaître ses erreurs et de revenir en arrière», insiste Jean-Pierre Jolivet.

L’ancien député a officiellement adressé une demande au CSSÉ de revenir sur sa décision le 24 octobre dernier dans une lettre et il attend toujours une réponse. «Cela m’insulte au plus haut point. Qu’ils prennent leur responsabilité et qu’ils s’en fassent un point d’honneur en renommant l’école Antoine-Hallé comme cela aurait dû toujours être.»

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