Fusion des commissions scolaires: «Attendons les détails»
Après l’annonce d’une possible fusion des commissions scolaires à la suite du budget du ministre Nicolas Marceau, la commission scolaire de l’Énergie indique vouloir attendre les détails du plan avant de se prononcer en faveur ou non d’une telle mesure.
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«Tant qu’on ne sait pas la façon dont la commission scolaire sera concernée, on préfère s’abstenir de commenter dans les médias», indique Renée Jobin, conseillère en communication lorsque jointe par l’Hebdo.
«On n’a pas les détails de la mesure, on ne sait donc pas si on sera touché ou si la fusion sera effective sur l’ensemble de la région», poursuit-elle.
Si cette fusion éventuelle vise à réduire les coûts d’opération en diminuant le nombre de commissions scolaires par territoire, Mme Jobin souligne que la commission scolaire de l’Énergie fait bonne figure côté dépenses.
Des frais plutôt bas
«Nos frais d’utilisation sont maintenus plutôt bas avec 4,5%. Si on se compare, certains frais se chiffrent à près de 22%», fait-elle savoir. Mme Jobin ne voit pas la nécessité d’instaurer une telle mesure dans pareil cas, mais dit vouloir attendre de voir la structure retenue.
Du côté de l’opposition officielle, la députée libérale de Laviolette Julie Boulet se questionne sur pareille intention. «C’est une mauvaise nouvelle pour la région. On avait déjà vu des fusions dans le passé et ça équivaut à une distance avec les citoyens et ça se traduit aussi par un service amoindri», s’inquiète la députée.
Rappelons que l’idée de fusionner des commissions scolaires pourrait générer davantage d’économies, selon le ministre Marceau. Selon son budget, plus la taille d’une commission scolaire augmente, plus les coûts par élève sont faibles, laissant ainsi présager qu’une fusion de certaines d’entre elles permettrait de faire des économies.