Les gagnants prennent possession de leur chalet

ÉMISSION. Voilà environ trois semaines que le suspense est tombé sur l’émission Tous pour un chalet présentée sur les ondes du Canal Vie. L’Hebdo s’est entretenu avec l’un des membres de l’équipe gagnante, Vincent Rhéaume afin d’en connaître plus sur ce que les gagnants ont pu vivre.

La particularité avec le tournage de Tous pour un chalet cette année, est que le chalet se trouvait au secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides à Shawinigan.

L’équipe des jaunes de Vincent Rhéaume et Dominique Marcoux, deux amis d’enfance provenant de la Beauce, a non seulement remporté le chalet d’une valeur de 300 000$, mais aussi les deux voitures.

Toutefois, le tandem a pu prendre possession du chalet seulement le 10 novembre dernier, soit après la diffusion de la finale même si le tournage a eu lieu en mai et juin dernier.

C’est Vincent qui a répondu à nos questions en entrevue. «C’est capoté raide d’avoir gagné le chalet et les autos. On est encore sous le choc. On a de la misère à le réaliser. On a pris possession du chalet le 10 novembre dernier. L’équipe de production de Zone 3 gardait les prix, et c’était le moyen de garder le silence jusqu’à la diffusion de la dernière émission le 7 novembre dernier.»

Les gagnants entrant dans leur chalet.

Les amis d’enfance et leur conjointe ont pu profiter d’une première expérience à leur chalet au cours de la fin de semaine du 11 novembre. «On a fait garder les enfants pour cette première. On a célébré pas mal. Le dimanche matin on s’est levé avec du champagne Veuve Clicquot. On a arrosé ça solide tout en travaillant à travers ça.»

Ce sont les conjointes de Vincent et Dominique qui ont lancé le défi aux hommes afin de participer à l’émission. Au départ, il y avait 600 candidatures, puis à la suite d’un triage, 200 duos passaient en entrevue devant les gens de Zone 3. «On a charmé les gens de la production à notre façon en disant qu’on voulait prendre un shooter avec eux comme on vient de la Beauce. Mais un shooter de sirop d’érable! Ils ont ri et ç’a cassé la glace!», raconte Vincent.

«Quand on est arrivé sur le lieu de tournage et qu’on a vu le campement, on a été shaké. On ne pouvait pas croire qu’on allait dormir là-dedans pendant 25 jours. Comme les gens l’ont vu, on voulait même abandonner. Notre force a été qu’on est resté nous-mêmes et d’un regard on se comprenait Dominic et moi. On n’a pas été stratégique contrairement à d’autres équipes. On sentait qu’il y avait des équipes qui voulaient nous séduire. Quand c’est rendu que tu te fais graisser tes toasts… il y a une limite! Aussi, on n’a jamais eu le chalet en tête, mais quand les bruns sont sortis, on s’est regardé et on a commencé à croire en nos chances de gagner le chalet.»

«Quand on est arrivé sur le lieu de tournage et qu’on a vu le campement, on a été shaké. » -Vincent

Qu’est-ce qui était le plus particulier lors du tournage? «Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de caméras, il y en avait cinq. Disons que quand on était dans un espace restreint avec une autre équipe, et il fallait faire de la place au caméraman en plus de la lumière. Mais tous les membres de l’équipe étaient vraiment fins. L’équipe avait un travail à faire, mais elle voulait avoir du fun et rire aussi. De son côté, l’animateur Mathieu Baron a été comme un grand frère. Il partageait ses expériences. C’est vraiment un bon gars. Il est très humain.»

Vincent connaissait Shawinigan pour avoir visité la Cité de l’énergie alors qu’il était enfant, mais sans plus. «Je connaissais le Trou du diable pour ses bières. Mais notre chalet est à 9 minutes du centre-ville, et on a plein de commodités proches. On a pris un peu nos airs quand on y est allé. On s’est même fait reconnaître au Rona et au IGA. Les gens sont très gentils. C’est surprenant de voir combien de monde suivait l’émission.»

Pour la prochaine année, le duo va conserver le chalet. «On va évaluer par la suite si on loue le chalet, on le vend, ou on le garde. C’est fou de penser que le chalet qui valait 42 000$ vaut plus de 300 000$ maintenant.»