« Je suis fier de voir les fruits de notre travail collectif » – Simon Allaire

POLITIQUE Le député de Maskinongé, Simon Allaire, dresse un bilan positif des actions prises lors de la première moitié de son deuxième mandat. Réélu en 2022, M. Allaire a réalisé sept de ses neuf promesses électorales et se focalise maintenant sur les dossiers restants tout en gérant les nouveaux défis qui concernent la région.

« C’est sûr que réaliser l’ensemble des promesses toutes en même temps, c’est quand même beaucoup de travail. Pour les deux promesses restantes, il y a quand même des travaux qui ont été faits », indique M. Allaire.

Deux dossiers à terminer

La dernière annonce concernant l’installation de quatre nouveaux sites cellulaires dans la MRC de Maskinongé s’ajoute aux promesses réalisées depuis sa réélection en 2022. Pendant les deux dernières années, Simon Allaire a soutenu les projets de reconstruction du Pavillon des Seigneurs et de la modernisation de l’unité de soins palliatifs à Louiseville, a appuyé la création d’une aire protégée à Saint-Mathieu-du-Parc et l’ajout d’environ 185 places en service de garde. Le député provincial a aussi accompli des avancées dans le dossier de la pyrrhotite et a mis en place la Bourse du député pour encourager les jeunes de relève agricole.

En effet, M. Allaire déclare que les dossiers restants; la revitalisation du centre de Louiseville et l’eau potable dans le secteur Pointe-du-Lac sont dorénavant ses priorités d’ici la fin de son mandat.

« Dans le dossier de la revitalisation du centre-ville de Louiseville, il y a quelques mois, j’ai rencontré le maire et la ministre responsable de l’Habitation pour être capable de bien évaluer les besoins de la ville. On veut revitaliser l’artère commerciale, mais aussi on veut amener plus de personnes à rester au centre-ville », explique-t-il.

Plusieurs suivis à faire

Le secteur de la santé demeure une des priorités du député de 48 ans qui veut s’assurer que les travaux au niveau des soins palliatifs soient faits d’ici la fin de son mandat.

« C’est sûr que le dossier de santé mentale va toujours me préoccuper, je vais vouloir m’assurer que les organismes des services de première ligne sont toujours bien vivants sur le territoire et qu’ils puissent rendre des services à la hauteur des besoins. Ça, pour moi, c’est une grande priorité pour Maskinongé au niveau de la santé », souligne Simon Allaire.

À l’image de la création d’une aire protégée à Saint-Mathieu-du-Parc, garantissant la préservation de 127 km² de biodiversité locale, la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts est en processus de développement d’une zone protégée sur son territoire.

« En fait, à partir du moment où ils ont déposé un appel de projets en bonne et due forme, c’est le gouvernement qui doit l’analyser. Cependant, il faut toujours se rappeler qu’on s’est donné des cibles ambitieuses pour le Québec et la Mauricie au niveau des aires protégées », ajoute le député de la CAQ.

Des enjeux provinciaux et régionaux

Récemment promu comme président de la commission sur l’économie et le travail, Simon Allaire avait déposé, en tant qu’adjoint parlementaire au Conseil du trésor, le projet de loi 67 visant à moderniser la loi sur les ordres professionnels, notamment par l’allègement réglementaire, la modernisation du Code des professions et l’élargissement des professions. 

Concernant la crise de logement qui frappe de plein fouet la province, et qui n’exclut pas la MRC de Maskinongé, M. Allaire estime qu’il faut limiter l’immigration pour être capable de mieux accueillir les personnes qui viennent au Québec, tout en indiquant qu’il est le premier à dire qu’il faut les franciser.

« En prendre moins, mais en prendre soin. On se souvient, ça a été beaucoup notre slogan, mais moi, j’y crois beaucoup parce que déjà, avant la crise du logement, il y avait beaucoup d’immigration ici dans Maskinongé à cause des grosses entreprises », selon lui.

Quant à la décision de Louiseville de poursuivre, ou pas, le financement du parc industriel régional, le député de Maskinongé rétière son désir de voir la municipalité continuer son association.

« C’est sûr que je vais respecter leur décision, sauf que je pense que ce serait une erreur, en toute honnêteté. Pourquoi? Parce que je pense que la Ville de Louiseville a un leadership régional à jouer au niveau du développement économique et industriel. Je pense qu’avoir un parc industriel, géré par l’ensemble des municipalités de Maskinongé, est extrêmement important pour l’avenir de Maskinongé », conclut-il.