La campagne du Ruban blanc est lancée!
CAMPAGNE. La Séjournelle a lancé la campagne du Ruban blanc mardi matin dans ses locaux, devant plusieurs partenaires du milieu et élèves du Séminaire Sainte-Marie et de l’école secondaire Val-Mauricie, avec lesquels elle a réalisé deux projets qui permettront de sensibiliser la population à la violence faite aux femmes.
L’intervenant jeunesse Jean-François Daneault est heureux d’avoir vu les adolescents de la région embarquer dans la campagne du Ruban blanc au cours des dernières semaines. «Notre but était vraiment d’avoir leur écoute. Au Séminaire Sainte-Marie (SSM), nous avons pu constater que chaque élève avait été sensibilisé à la cause lors de l’écriture des messages sur les cartons. À Val-Mauricie, ça n’a pris que 20 minutes aux 300 élèves pour former l’énorme Ruban blanc. Il a été facile de voir qu’ils étaient contents d’être là», a-t-il raconté.
Du 25 novembre au 6 décembre prochain, la population est invitée à porter le ruban blanc, symbole du mouvement des hommes désirant mettre fin à la violence faite aux femmes. «Je souhaitais que les élèves s’engagent par eux-mêmes. Je suis fière de leur implication dans le projet et nous les invitons, tout comme vos lecteurs, à partager la vidéo sur les réseaux sociaux. Notre présidente d’école a fait une tournée dans les classes et nous avons vu des jeunes de secondaire 1 nous demander un ruban blanc pour le porter. Notre mandat est de répéter ce message chaque année, car il arrive que nous soyons en contact avec des adolescents qui ont vécu ou ont été témoins de gestes violents», a mentionné l’enseignante au SSM Diane Lemay.
L’énorme ruban blanc de l’école secondaire Val-Mauricie et la vidéo du SSM devraient permettre de faire avancer les choses. «La vidéo a été importante personnellement, mais également pour l’école. Je suis un modèle pour les nouveaux et je souhaite appuyer le Séminaire dans les valeurs qu’il projette. La campagne du Ruban blanc va de pair avec ça et c’est important que tous les élèves y participent. Lorsque l’école commence quelque chose, elle va jusqu’au bout. J’ai été surprise de la maturité des gars à travers le projet, qu’ils ont vraiment pris au sérieux. Les participants vont se souvenir du ruban blanc et nous y avons vraiment été à fond. La violence, c’est non!», a lancé la présidente du SSM Judith Saint-Pierre.