La canneberge fait son entrée en Mauricie
La Mauricie compte désormais une nouvelle production agroalimentaire sur son territoire, celle de la canneberge. Après plusieurs mois de travaux, la Perle rouge inaugure enfin ses aménagements, situés sur une terre du secteur Shawinigan-Sud.
Pas moins de 32 acres de terres destinées à la culture des canneberges ont été mises en place, sur un terrain de près de 260 acres. Propriétaire de cette toute première cannebergière en Mauricie, Jean-François Lasnier est se lance dans ce nouveau défi.
«Le Québec se démarque de plus en plus dans la production de canneberges. Aujourd’hui on peut compter un site de plus, à Shawinigan, et on en est très fier!, indique M. Lasnier. (…) Après trois ans de travaux préparatoires, c’est stimulant de voir que la première phase est complétée et que nous pouvons aller de l’avant dans le projet», ajoute le promoteur.
Éventuellement, M. Lasnier compte bien maximiser encore plus le potentiel agricole de sa terre en passant de 32 à 110 acres réservées à la production de canneberges. En fait, le projet de la Perle rouge totalise 5 millions$ et cette réalisation – d’un investissement de 1,7 million$ – constitue la première phase de ce projet d’envergure.
«La canneberge est un créneau en émergence au Québec. Ces dernières années, de 40 à 70 cannebergières ont ouvert leurs portes dans la province», souligne pour sa part le président de l’Association des producteurs de canneberges du Québec (APCQ), Luc DeCubber, précisant que la canneberge est présente naturelle en sol québécois.
Pour le maire de Shawinigan, Michel Angers, cette nouvelle industrie constitue un atout important pour la municipalité et les citoyens, étant le parfait exemple de l’implantation d’un projet jamais vu.
«Quand on parle de relance économique, on parle aussi de diversification économique. Comme je l’ai mentionné à mon arrivée à l’hôtel de ville, nous sommes toujours ouverts aux nouvelles idées et aux nouveaux projets. Ce n’est pas parce qu’une chose n’a jamais été faite à Shawinigan que ça ne peut pas se faire. Nous en avons la preuve aujourd’hui», souligne M. Angers.