La Coopérative Monark n’est pas inquiète

FAILLITE. Le directeur de la Coopérative Monark, Daniel Allard, indique que les producteurs ne sont pas inquiets d’apprendre la nouvelle de la faillite de Protec-Style, bien au contraire.

«On voyait venir cette nouvelle depuis quelque temps. On savait que Protec-Style était à la recherche de financement et les producteurs étaient déjà préparés à un changement de partenaires, explique le directeur de la Coopérative Monark, Daniel Allard. Il y a déjà des gens qui sont à pied d’œuvre pour établir un partenariat avec la coopérative. Ça ne change en rien le produit final et ça ne change en rien nos récoltes. En attendant de trouver d’autres partenaires, nous sommes loin d’être inquiets.»

Selon M. Allard, des investisseurs étaient déjà en attente de voir le dénouement de Protec-Style pour passer à l’action. «Il y a trois groupes qui ont déjà approché la coopérative pour prendre la place. La coopérative va désormais travailler avec des gens qui connaissent le produit et qui connaissent l’agriculture. Je suis plus rassuré aujourd’hui que je l’étais il y a un an. Il y a eu des bouts cahoteux dans les derniers temps, et on peut maintenant tourner la page.»

Dans un courriel acheminé aux partenaires, la direction de Protec-Style évoquait ce point: «Devant l’échec d’une récolte de qualité en provenance de la Coopérative Monark, c’est avec un très grand regret que nous vous avisons que les entreprises Protec-Style inc., Les Industries Encore3 et Fibre Monark se voient dans l’obligation de fermer leurs portes.»

Pour Daniel Allard, il s’agit d’un coup bas de la compagnie de mentionner l’échec de la récolte de qualité. «Il n’y a personne de Protec-Style qui a vu la récolte de cette année», répond M. Allard.

Rappelons que la Coopérative Monark reproupe plus de 125 producteurs d’asclépiade.

Protec-Style

Contactée par TC Media, la directrice de Protec-Style Janique Scott, dont l’entreprise vient de se mettre sous la loi de la protection de la faillite, a préféré réserver ses commentaires.

«Je n’ai pas vraiment de commentaire à faire. Nous allons prendre un certain recul. Nous avons eu beaucoup de sollicitation au cours des derniers jours et j’aimerais prendre un recul», a indiqué Janique Scott.