La famille Villemure-Lafrenière veut redonner à sa région
ÉCONOMIE. Après le domaine de la restauration et de l’immobilier, la famille Villemure-Lafrenière s’est lancée dans celui de l’imprimerie au cours des derniers mois. De belles annonces devraient venir pour le groupe, qui souhaite créer des emplois dans la région.
En 2012, l’homme d’affaires Claude Villemure achète le restaurant les Ailes Buffalo, le premier d’une série d’investissements dans la région. «Ma fille Josée ne savait pas vraiment vers quel domaine se diriger au cégep. Elle travaillait aux Ailes Buffalo pendant ses études et parlait toujours de son travail avec beaucoup de passion. J’ai contacté le propriétaire Marc Sauvageau pour connaître son intérêt à vendre et lorsqu’il a été prêt, j’ai acheté. Au début, j’ai voulu montrer la gestion du restaurant à ma fille, mais c’est rapidement devenu une passion pour moi», a-t-il raconté.
En 2013, il fait l’acquisition du Memento, qu’il confie à sa fille Annie et son copain. À la fin de l’année, il lance une compagnie immobilière en compagnie de sa conjointe Chantale Lafrenière et d’Yves Bordeleau, en plus d’acheter le restaurant Brochetterie Les 2 Frères de Shawinigan-Sud.
En février 2015, la famille décide de se lancer dans le domaine de l’imprimerie. «Lorsque j’ai su qu’une de mes connaissances, Éric D’Anjou, dont je connais bien le père, venait de perdre son travail à Imprimerie Shawinigan, j’ai contacté le propriétaire pour acheter. J’ai nommé Éric directeur et j’ai immédiatement vu qu’il avait beaucoup de talent. Je savais qu’il allait rendre le tout beaucoup plus moderne que si je prenais les rênes», a expliqué Claude Villemure.
Au début du mois de juillet, le groupe a mis la main sur Caméléon Solutions Grafik. «À 54 ans, je veux aider mes enfants, mais surtout ma ville. Je veux créer des emplois et ramener mon expérience du milieu des affaires de Montréal à Shawinigan. Avec les imprimeries, nous voulons aller chercher de l’argent de l’extérieur et l’amener dans la région. Notre entreprise familiale emploie à 98% des gens de la ville. Nous avons toujours eu comme mentalité de faire travailler du monde d’ici».