La Ville de Shawinigan en mode négociation

NÉGOCIATIONS. La Ville de Shawinigan et le Syndicat des pompiers et pompières du Québec, section locale de Shawinigan ont conclu une entente pour le renouvellement de la convention collective.

L’entente est d’une durée de trois ans et est rétroactive à partir du 1er janvier 2014. La convention prendra fin le 31 décembre 2017. Dix-sept pompiers préventionnistes à temps complet et vingt-cinq pompiers à temps partiel et réservistes sont touchés par la nouvelle convention collective.

L’entente assure essentiellement au niveau monétaire l’application d’une échelle salariale unique pour les pompiers à temps partiel, ainsi que l’ajout d’une prime annuelle de 5 % pour le lieutenant de chaque équipe de travail et d’une prime pour les moniteurs. Par ailleurs, mentionnons la création d’un régime à cotisation déterminée pour les pompiers à temps partiel ainsi que l’intégration des pompiers à temps complet dans l’un des régimes à cotisation déterminée.

Au niveau normatif, la révision de la structure de garde externe et des modalités d’échanges et d’abandons de quarts de travail représente l’essentiel de l’entente. Notamment, le nombre de pompiers à temps partiel est passé de 32 à 24, permettant ainsi une plus grande rétention au sein du personnel. Pour leur part, les pompiers réservistes, qui nécessitent une formation « pompier 2 », peuvent ainsi combler les heures de garde externe disponibles et répondre aux alarmes générales.

Pour l’année 2014, on note une augmentation de 2,55%; en 2015 aucune augmentation; et l’augmentation en 2016 est au minimum de 2% selon l’indice de prix à la consommation (IPC).

«Nous croyons qu’il s’agit d’un excellent contrat de travail, autant pour nos membres que pour les services que nous pouvons rendre à la population», indique le président du Syndicat des travailleurs pompiers, Luc Drolet.

La convention avec les pompiers devra donc être de nouveau négociée au début de l’année 2017. «La négociation avec les pompiers a été assez simple, et les deux parties sont heureux», indique le maire Michel Angers.

D’autres négociations

La Ville devra aussi s’entendre avec ses cols bleus, dont une soixantaine s’est présentée mardi dernier à l’assemblée publique du conseil municipal. «Les négociations avec les cols blancs se poursuivent. La convention est échue depuis 2015. Nous sommes en négociations directement avec eux et il n’y a pas de rencontres avec un conciliateur comme demandées par les cols bleus. Mais je suis confiant que ça va se régler. Nous sommes aussi en négociation avec les employés cadres, toujours selon les mêmes paramètres que nous avons indiqués, soit 0% d’augmentation en 2015, les fonds de pension et la rémunération globale», indique le maire Michel Angers.