L’AKKOMQ fait ses demandes aux chefs
Dans le cadre de ses démarches visant à obtenir une exonération de taxes sur les services des kinésiologues, l’Association des kinésiologues, kinésithérapeutes, orthothérapeutes et massothérapeutes du Québec (AKKOMQ) a envoyé des lettres aux différents chefs de parti du Québec ainsi qu’à leurs équipes santé. Ces lettres leur demandent de prendre position sur cette demande d’exonération.
Les chefs de partis et équipes santé ont dix jours pour remettre leur réponse à l’association qui a également écrit aux ministres de la Santé et des Services sociaux et au ministre des Finances pour les sensibiliser à sa demande.
Le président de l’association M. Kandy Mallet entend publier et communiquer sur les réponses dès qu’elles auront été reçues.
En novembre, l’association avait annoncé le début de ses démarches en vue d’obtenir une exonération de la Taxe sur les produits et services ainsi que la Taxe de vente du Québec sur les services rendus par les kinésiologues. Elle rappelle respecter un des critères pour faire en sorte qu’une profession de santé soit exonérée, à savoir : «si le service n’est pas assuré par un régime provincial d’assurance maladie, mais qu’il est rendu par certains praticiens dans le cadre de l’exercice d’une profession de la santé qui est reconnue ou réglementée dans au moins cinq provinces, il est exonéré dans l’ensemble des provinces».
L’association rappelle aussi «qu’à plusieurs égards», une exonération de taxes sur les services des kinésiologues rendrait les soins plus accessibles pour une frange de la population qui possède de faibles revenus.
Cela permettrait aussi aux kinésiologues de diminuer leurs charges financières et faciliterait l’ouverture de cabinets par de jeunes diplômés. Enfin, l’association souligne que faciliter l’accès aux soins de kinésiologie grâce à cette exonération aurait «un impact non négligeable de désengorgement et d’économies sur le système de santé, thématique actuellement très discutée dans la campagne électorale».
L’association a lancé une pétition ayant recueilli à ce jour plus de 850 signatures.