Lancement de la campagne annuelle du coquelicot de Shawinigan

SOUVENIR. Tradition oblige, la campagne du coquelicot de la Légion royale canadienne a été lancée le vendredi 28 octobre à Shawinigan. L’événement a été souligné par la Filiale 44 à l’hôtel de ville de Shawinigan.

Cette année, M. Jean-Guy Ladrière a accepté la présidence d’honneur. Encore une fois, les citoyens sont invités à se procurer un coquelicot en échange d’un don à leur discrétion.

Le coquelicot a pour but de rendre hommage aux soldats disparus au combat. La campagne s’organise dans la foulée des activités du jour du Souvenir, le 11 novembre. Les sommes servent également à aider les anciens combattants, les membres actuels des Forces armées et leur famille, servent pour la recherche médicale, pour construire des logements pour les aînés et les personnes handicapées, aident les corps de cadets, etc.

«Il faut promettre de ne jamais oublier. Qu’importe le moyen que vous choisirez pour montrer que vous vous souvenez, faite-le savoir à vos proche ou à vos collègues. Ensemble, transmettons cet héritage et perpétuons le souvenir de nos anciens combattants et de nos vétérans. C’est notre devoir», a exprimé le camarade Russel Gagnon, président de la campagne du coquelicot de la Légion royale canadienne, Filiale 44.

La mission de la Légion royale canadienne est de servir les Anciens combattants et les personnes à leur charge, promouvoir le Souvenir et être au service du Canada et de ses communautés.

L’histoire derrière le coquelicot

On reconnaît le coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre. Cette fleur doit son importance au poème «Au champ d’honneur», composé par le lieutenant-colonel John McCrae, un chirurgien provenant de la ville de Guelph en Ontario et ayant servi avec l’artillerie canadienne au cours de la deuxième bataille d’Ypres, en Belgique, en mai 1915.

Les références au coquelicot dans le poème de guerre le plus lu et le plus souvent cité ont contribué à donner à cette fleur le statut d’emblème du souvenir et de symbole d’une croissance nouvelle parmi la dévastation laissée par la guerre.

Trois ans plus tard, une Américaine, Moina Michael, qui travaillait dans une cantine de la YMCA à New York, a commencé à porter un coquelicot en mémoire des millions de soldats qui avaient donné leur vie sur les champs de bataille.

En 1920 cette coutume vient à la connaissance d’une Française, Anne E. Guérin, en visite aux États-Unis.  À son retour chez elle, elle décide de se servir de coquelicots faits à la main pour recueillir des fonds pour les enfants sans ressources des régions dévastées du pays. En novembre 1921 les premiers coquelicots ont été distribués au Canada.