«L’année 2016 sera le retour à l’optimisme»
TROIS-RIVIÈRES. L’avenir augure bien pour les entreprises trifluviennes, si l’on en croit les propos de Mario De Tilly, directeur général d’Innovation et Développement économique (IDÉ) Trois-Rivières.
C’est qu’il y a actuellement plus de 100 projets d’expansion d’entreprises existantes sur la table de travail.
«Mon équipe et moi avons rencontré 180 entreprises manufacturières et touristiques. C’est extrêmement intéressant de voir ce nombre de projets d’expansion. Notre objectif est de faire en sorte que la quasi-totalité de ces projets puisse se concrétiser. On a également commencé à prospecter à l’extérieur. En utilisant nos réseaux, on a recensé plus d’une cinquantaine de projets d’entreprises extérieurs qui souhaiteraient s’installer ici. C’est ce qui nous occupera pour les prochains mois», explique M. De Tilly.
Arrivé en poste il y a moins d’un an, Mario De Tilly a remarqué la présence de plusieurs belles entreprises de haute technologie qui offrent des produits très innovants.
«Il faut que la région prenne un virage technologique. Mes prédécesseurs ont eu la clairvoyance de mettre en place les outils qui vont nous permettre de bien entreprendre ce virage qu’il faut accélérer. Il y a tout de même eu une mutation industrielle au fil des années. L’implication des autorités municipales a permis de voir poindre de nouvelles technologies, ce qui avait pris du temps à s’installer», souligne-t-il.
Dans son plan d’action, IDÉ Trois-Rivières entend axes ses actions dans six secteurs clés. Les trois grands secteurs dominants seront la transformation métallique et l’équipement, un pôle déjà composé d’entreprises telles que Marmen et Fab3R, l’aéronautique avec Premier Aviation, ainsi que le secteur touristique, une industrie importante de par le nombre d’emplois qu’elle génère.
Pour encourager l’innovation, IDÉ Trois-Rivières mise d’ailleurs sur divers partenariats, notamment avec les chaires de recherche de l’Université du Québec à Trois-Rivières, et le Cégep de Trois-Rivières et ses trois centres de transfert technologique.
«On veut également faire du développement d’entreprises existantes notre priorité de développement. On a d’ailleurs engagé deux ressources supplémentaires spécialisées en finance d’entreprises», précise M. De Tilly.
Comment qualifier 2016 en termes de développement économique?
«Oui, on est optimiste, mais c’est un optimisme basé sur des faits réels et tangibles. 85% des entreprises restent positives quant à l’avenir de leur entreprise. Celles qui ont passé à travers de la crise économique sont plus solides aujourd’hui. L’année 2016 sera le retour à l’optimisme», conclut Mario De Tilly.