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L’Association des auxiliaires familiales et sociales du Québec dans les rues

Des centaines de membres de l’Association des auxiliaires familiales et sociales du Québec ont manifesté dans les rues de Trois-Rivières dimanche midi.

MANIFESTATION. L’Association des auxiliaires familiales et sociales du Québec (AAFSQ) a marché du domicile des Aigles de Trois-Rivières jusqu’au Parc Champlain dimanche midi, afin de manifester contre les récentes décisions du ministre Gaétan Barrette et dénoncer les coupures du gouvernement dans le domaine de la santé.

Le représentant de l’AAFSQ pour la Mauricie et le Centre-du-Québec, Pascal Bastarache, a expliqué l’objectif de la manifestation quelques minutes avant son départ. «Lundi, ce sera la journée des auxiliaires au Québec. Nous avons décidé de faire cette marche pour mettre en valeur notre travail et démontrer son importance à la population. Nous espérons sonner une cloche chez les citoyens face à la privatisation favorisée par le gouvernement», a-t-il fait savoir au milieu des nombreux manifestants provenant de plusieurs régions du Québec.

De son côté, sa porte-parole Nathalie Bourque n’est pas passée par quatre chemins avec les médias. «Je ne cacherai pas que nous avons peur pour nos emplois. M. Barrette favorise la privatisation des services. Nos membres ont tous un diplôme d’études professionnelles et le gouvernement veut offrir une formation de quelques mois pour permettre de travailler avec notre clientèle, qui est démunie. Lorsque cette personne se retrouvera seule avec une personne lourdement handicapée, ce sera différent. Nous pensons aux clients là-dedans. On entend parfois des histoires d’horreur, qui ne sortent toujours pas dans les médias», a-t-elle fait savoir.

L’AAFSQ existe depuis 45 ans et ses travailleurs offrent des soins d’hygiène à une clientèle dans le besoin, mais depuis quelques années, les tâches demandées augmentent leur charge de travail. «Nous avons décidé de faire cette marche il y a trois semaines, car nous sentions que c’était le moment de sortir. J’ai trouvé M. Barrette sans gêne de prétendre que les CLSC avaient pratiquement été un échec», a-t-elle lancé, mentionnant que plus de médecins devraient y être intégrés.