Le Florès évite la faillite
TOURISME. Les 45 employés de l’auberge Le Florès situé à St-Flore ont reçu un cadeau de Noël avant le temps cette année. La proposition de la direction a été acceptée à l’unanimité par les créanciers qui réclament à l’entreprise un montant total de 1 899 318M$.
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Rappelons que Le Florès s’était inscrit sous la Loi de protection de la faillite avec un manque à gagner de près de 2M$ le 17 juillet dernier, avec des dettes autant au gouvernement, à la Ville qu’à des particuliers.
La propriétaire Carolle Charles et son conseiller, son fils Stéphane, pointaient du doigt de difficultés liées à la recherche de personnel, à un mauvais investissement, mais surtout à une situation économique régionale défavorable avec la fermeture des dernières usines de la Ville.
«On était une dizaine de personnes impliquées réunies ce matin et on a obtenu un vote de confiance. On s’est entendu avec chacun et c’est un soulagement pour mon équipe et moi. Il faut dire que plusieurs sont nos partenaires depuis plus de 25 ans», a mentionné Mme Charles.
Une annonce qui tombe à point pour les travailleurs de l’auberge qui était dans l’impasse depuis l’été. «Pour nous, l’important c’est que l’histoire continue. Le Florès n’est pas en faillite», précise Carolle Charles. La propriétaire entend bien continuer à faire rayonner les bijoux de la Mauricie, notamment en conseillant ses clients sur la visite d’autres établissements touristiques.
De son côté, l’auberge entend faire l’annonce de nouveauté au printemps. Elle souligne offrir un service de traîneaux à chiens pour la période hivernale. «C’était rendu inévitable de se placer sous la loi cet été, mais on va rebondir!», assure Mme Charles. La propriétaire de 71 ans confirme avoir toujours la flamme pour son entreprise bien qu’elle se dise à la recherche de relève.
«J’aimerais céder ma place quand l’occasion se présentera, à un jeune couple par exemple. C’est certain que je souhaiterais rester dans le portrait et apporter mon aide», poursuit-elle.
Pour le moment, les pensées de Mme Charles sont toutefois tournées vers la fin de cet épisode d’incertitude. «J’ai des employés extraordinaires qui vont pouvoir souffler. Je suis heureuse, l’auberge c’est comme une famille.»