Le projet pourrait coûter la moitié moins cher pour les citoyens

ÉCONOMIE. En raison de l’annonce d’aujourd’hui du gouvernement fédéral de Justin Trudeau concernant le nouveau programme d’infrastructures, les citoyens de Lac-à-la-Tortue et d’Hérouxville pourraient débourser la moitié moins qu’annoncée au départ pour le projet d’assainissement des eaux du lac à la Tortue.

L’ancien programme fédéral pour les infrastructures stipulait qu’un projet était payé à raison d’un tiers du fédéral, un tiers du provincial, et un tiers du municipal, alors que le nouveau programme annoncé est de 50% provenant du fédéral, 33% du provincial, et 17% du municipal. Celui annoncé concerne les transports en commun, l’eau potable, et l’assainissement des eaux.

En assemblée publique ce soir, les élus shawiniganais ont accéléré le processus en adoptant un règlement d’emprunt de 3,650 M$ pour les services professionnels du projet d’assainissement des eaux.

« Le dossier était en parfait contrôle par la Ville de Shawinigan avec la consultation auprès de la population les 2 et 3 avril, affirme le maire Michel Angers. Il a déjà été convenu avec le ministère que nous attendrions le nouveau programme. On savait avec nos contacts que le programme était imminent. Ce qui veut dire que nous n’avons pas déposé le programme au fédéral comme demandé par le provincial en raison du nouveau programme fédéral. Le projet d’assainissement des eaux sera déposé parmi les premiers par le provincial au fédéral comme il est déjà ficelé. S’il y a une acceptation du fédéral, on va couper la facture de moitié. On a attendu pour le déposer dans le nouveau programme, on le savait. Mais on ne peut pas présumer d’aucune façon que le gouvernement fédéral va l’accepter. Il nous restera à recevoir le formulaire et accélérer les choses. Pour ceux qui pouvaient avoir de certains doutes sur la conduite du conseil municipal et des Démarches, on savait où on s’en allait. »

Concernant l’entreprise Onyx International et son procédé qui pourrait faire économiser plus de 6 M$ au total pour le projet, le maire Angers a été clair. « Pour les autres entreprises qui débarquent chez nous et qui nous obligerait à faire d’autres plans et devis, qui retarderaient le projet, on savait que l’urgence était là pour ce projet demandé depuis de nombreuses années. Il faut rappeler que les technologies du projet ont été acceptées par le ministère. »

Rappel des coûts.