Le traitement des insectes piqueurs refait surface
SHAWINIGAN. Pour une deuxième année consécutive, le conseiller Christian Hould a demandé le vote pour le renouvellement de contrat avec la firme GDG environnement pour le contrôle des insectes piqueurs. Cette fois, il n’était pas le seul a voté contre puisque le conseiller Louis-Jean Garceau s’est rallié à son collègue.
Le contrat d’un coût de 899 254$ a tout de même été adopté en majorité. Les élus ont signalé qu’un débat serré a eu lieu sur cette question, mais faute de temps pour trouver une solution alternative à l’épandage du BTI, le conseil a tout de même accordé ce contrat pour cette année.
Il est à noter qu’il s’agit de la dernière année de trois du contrat avec la firme GDG environnement. Pour les prochaines années, les municipalités devront adopter l’attribution du contrat pour une seule année, comparativement à une période de trois ans pour les années antérieures.
L’an dernier, la Ville avait réalisé un sondage auprès des citoyens afin de savoir s’ils voulaient ou non une façon de réduire les insectes piqueurs.
« Le sondage de l’an dernier indiquait qu’environ 75% des gens étaient pour le service, mais ce que le sondage indiquait aussi c’est que 60% des gens ne sont pas affectés par les insectes piqueurs. Il faut aussi penser que la biodiversité s’en va, et elle ne reviendra pas. Il faut penser aux plus jeunes qui nous suivent, et ce qu’on va leur laisser. Avec cette dépense de 900 000$ par année pour une durée de trois mois, c’est beaucoup d’argent dépensé et qu’on pourrait utiliser ailleurs et qu’il pourrait y avoir une pérennité avec certains travaux », exprime le conseiller Christian Hould.
La conseillère Jacinthe Campagna a ensuite renchéri sur les propos de son collègue. « On a eu des conversations assez serrées par rapport à ce sujet. Oui, on doit se fier sur le sondage et le 75% des gens qui voulaient l’épandage du BTI comme proposé dans le sondage. Mais il faut noter dans ce sondage que les gens ne veulent pas avoir d’insectes, et ce n’est pas obligatoirement par le BTI que ça peut se faire. J’ai demandé à ce que la commission environnement se penche sur les solutions alternatives efficaces. Il était minuit moins une pour cette année et il nous restait une année au contrat. La commission fera une recherche approfondie en 2025 pour voir ce qui se fait dans d’autres villes pour voir quelles pourraient être les alternatives pour ne plus utiliser l’épandage du BTI et que la population soit quand même protégée contre les piqûres d’insectes. »