L’école de Montauban sauvée
ÉDUCATION. Après avoir dû suspendre ses activités d’enseignement cette année parce qu’un trop petit nombre d’élèves y étaient inscrits, l’école La Passerelle à Notre-Dame-de-Montauban est finalement sauvée. En effet, 10 élèves sont inscrits pour l’année scolaire 2017-2018, ce qui met fin au processus de fermeture qui avait été enclenché.
«En date d’aujourd’hui, il y a 10 inscriptions, dont 7 en 1ère, 2e et 3e année. Tel que déjà annoncé, avec ce nombre d’élèves, il y aura une classe à l’École de la Passerelle pour l’année 2017-2018», a informé Denis Lemaire, directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie, par voie de communiqué.
La nouvelle réjouit le maire de la petite municipalité. «Quelle bonne nouvelle! Merci à tous les parents, au comité en place et aux élus, incluant le personnel pour le travail accompli afin de conserver notre école», laisse tomber Jean-Guy Lavoie. «Une municipalité qui crée l’esprit d’appartenance est toujours gagnante.»
De justesse
Rappelons qu’à la surprise générale, en novembre dernier, une centaine de personnes s’étaient mobilisées à l’ultime consultation de la Commission scolaire de l’Énergie.
«Nous allions là pour la dernière consultation avant la fermeture, une résolution était prévue pour le mois de décembre», avait alors affirmé Denis Lemaire, agréablement surpris. «L’école de la Passerelle est l’une des plus belles écoles de la commission scolaire. Une belle petite école flambant neuve.»
Lors de la rencontre, certains parents avaient notamment fait valoir la qualité de l’enseignement presque individuel qu’on y retrouve et l’atmosphère d’entraide.
Le processus de fermeture avait été enclenché en février 2016 devant un trop faible nombre d’inscrits pour la présente année. Les parents de six élèves seulement avaient mentionné leur intérêt, les autres avaient choisi de s’inscrire au Sablon d’Or à Lac-aux-Sables, municipalité voisine.
«Selon les règles de financement du ministère, ça prend au moins six élèves en première, deuxième et troisième année dans une même classe, ou encore six élèves de quatrième, cinquième et sixième année pour avoir un enseignant», précisait Denis Lemaire.
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