L’école Saint-Sauveur convertie en résidence ?

Une assemblée publique s’est tenue le 5 août dernier pour informer les gens du futur entourant l’école Saint-Sauveur, laissée à l’abandon depuis maintes années. Le terrain du secteur Shawinigan-Sud possède un promoteur intéressé à transformer l’école en un logement totalisant 40 unités locatives, à cela s’ajouterait la création de 10 unités de constructions de type triplex.

Le conseil de ville a procédé à une assemblée publique afin de présenter le projet entourant l’école Saint-Sauveur. On a expliqué à la quinzaine de personnes présentes qu’un promoteur souhaitait y convertir l’établissement en un foyer de 40 logements, principalement pour des personnes âgées. Pour ce faire, le conseil a adopté un règlement de dézonage, permettant au terrain de passer à un statut trifamilial et multifamilial augmentant sa capacité de résidents.

Une construction en 2 phases

Aussi, on a mentionné que les espaces vacants constituant le terrain de l’école verraient des constructions se bâtir dans une 2e phase. Concrètement, on parle ici d’une dizaine de triplex qui s’érigeraient formant un L sur la 2e avenue et la 123e rue pour un nombre approximatif de deux cents locataires. Des espaces de stationnements sont aussi à prévoir.

Cette promesse d’achat d’un promoteur confidentiel réjouit les élus qui tentent tant bien que mal de revitaliser cet emplacement en proie à la décrépitude et au vandalisme. Cependant, certains citoyens se sont montrés sceptiques sur la clientèle à venir et peu enthousiaste envers les modifications à l’environnement apportées par ce zonage. Plusieurs ont également manifesté le souhait de connaître plus en détail le projet du promoteur puisque des éléments clés demeurent sous le sceau de la confidentialité.

Une rencontre d’information à prévoir

Une interrogation a semblé être partagée par la majorité, celle pour le promoteur de réaliser la phase de construction des triplex en premier lieu, avant de penser à convertir l’école Saint-Sauveur. Cette éventualité a semblé déplaire, au point où l’on a demandé la possibilité d’inclure une clause spéciale à l’entente.

Josette Allard Gignac, conseillère et présidente du comité consultatif en urbanisme, ainsi que René Ouellet, responsable de l’urbanisme, ont alors proposé de demander la tenue d’une rencontre d’information entre le promoteur et les citoyens, histoire de dissiper les doutes subsistants.

Ils ont également assuré les résidents du suivi rigoureux et du respect des critères entourant cette transaction. Cette dernière devrait aboutir dans quelques mois, le temps de suivre les procédures d’adoptions des divers règlements par le conseil municipal.

Soulignons que cette vente mettrait fin à un dossier qui traine en longueur depuis près de sept ans. À maintes occasions ces dernières années, les commissaires avaient fait publier des appels d’offres (octobre 2007, avril 2008, octobre 2010 et novembre 2010 et juin 2012) pour vendre l’immeuble, mais les soumissions reçues étaient dérisoires.