L’éducation dans la mire de la Fédération des chambres de commerce
ÉCONOMIE. Le président-directeur général (PDG) de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Stéphane Forget, a amorcé une tournée des régions récemment et il a commencé
L’objectif de cette tournée provinciale pour le PDG est de rencontrer les directeurs généraux des différentes chambres de commerce afin d’échanger concernant le Plan d’action en développement économique régional et local.
«Comme nous avons un regard régional sur les enjeux, il n’y a rien de mieux que d’aller sur le terrain, de rencontrer les chambres qui sont membres avec nous, explique M. Forget. Ça fait au moins un an que j’entends parler du DigiHub de Shawinigan, et je trouve ça formidable comme stratégie pour transformer l’économie d’une région.»
Pour le PDG, le défi majeur pour l’ensemble du Québec sera le développement de la main d’œuvre. «Pour la première fois de l’histoire l’an passé, il y a plus de gens qui sont sortis du monde du travail comparativement aux gens qui y sont entrés. C’est une nouvelle réalité, alors ça nous demandera une transformation importante, notamment dans le système de l’éducation.»
Pour améliorer les choses, la FCCQ veut inciter le gouvernement à prendre des mesures incitatives pour l’éducation. «On a publié récemment un document sur les compétences du 21e siècle pour s’assurer d’avoir les compétences chez les employés afin de répondre aux besoins de l’économie d’aujourd’hui et de demain. Le système d’éducation doit s’adapter à la réalité du monde du travail. Souvent, il a des cohortes qui ne partent pas parce qu’il n’y a pas assez d’étudiants, et c’est encore plus vrai dans les régions. Le ministère doit donner les moyens aux écoles et aux institutions des commissions scolaires pour répondre à ces besoins. Le deuxième élément est la formation à temps partiel. Et troisièmement, il faut prévoir les métiers de l’avenir. Il y a des métiers qui n’existent même pas présentement et qui représenteront 50% du monde du travail pour les jeunes de 5-6 ans qui entrent à l’école aujourd’hui. Ce n’est pas facile, et il existe tout un défi dans le monde du numérique notamment», ajoute M. Forget.