L’émission Tous pour un chalet choisit Shawinigan

TOURNAGE. L’émission Tous pour un chalet diffusée sur les ondes du Canal Vie sera de retour pour une deuxième saison à l’automne. Les six duos participant à l’aventure doivent rénover un chalet et il se trouve dans le secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides à Shawinigan.

Le concept de l’émission est la fois une compétition de rénovation avec une partie de télé-réalité. L’animateur Mathieu Baron livre les indications aux participants, qui en plus de tous rénover le même chalet, doivent également réaliser des défis qui pourront leur donner un privilège. L’entrepreneur Félix Ménard et la désigner Émilie Cerretti sont aussi de retour comme juges et encadrent les participants dans le cadre des travaux.

La première de 12 émissions d’une heure sera diffusée le mardi 22 août sur les ondes de Canal Vie à 20h.

«La production a acheté un chalet qui manquait beaucoup d’amour. Les duos ont dû passer des auditions et convaincre qu’un chalet est un rêve pour eux. On retrouve des couples, des amis, des duos père-fils, mère-fille, ce sont des gens qui sont capables de bricoler, mais qui ne possèdent pas une carte de construction, et ils doivent tous rénover le même chalet sous la supervision des deux juges», explique le producteur Francis Laforest.

Pourquoi avoir choisi Shawinigan? «On veut un endroit qui se trouve au centre du Québec pour rejoindre autant les gens de Montréal que de Québec, de Trois-Rivières que de Drummondville. L’année dernière on était dans le nord de la région de Lanaudière. On est content d’être en Mauricie cette année», ajoute le producteur.

Chaque émission est une étape. La première étape a été la démolition et la construction de la rallonge. «Au début de chaque étape, il y a une épreuve ludique, par exemple, transporter son partenaire dans une brouette. L’équipe qui gagne le défi obtient deux privilèges: être chef de chantier et un privilège confort. Il faut savoir que tous les participants font du camping pendant l’aventure, alors un privilège peut être une nuit à l’hôtel, un massage, un bon repas… C’est apprécié surtout quand tu manges des pois chiches pendant 20 jours et que tu dors sur un matelas de sol. Pour un duo qui devient le chef de chantier, ça peut parfois créer des frictions, puisque les deux personnes deviennent les boss», ajoute M. Laforest.

Quand l’étape se termine, les juges font une évaluation du travail et c’est là que des équipes peuvent quitter. En finale, il y aura deux duos. Les gagnants remportent le chalet rénové qui vaut plus de 350 000$ avec tout l’ameublement haut-de-gamme inclus. Le chalet a été acheté au coût de 75 000$ et il se trouve aux abords de la rivière Shawinigan.

Les participants sont arrivés le 27 mai dernier, et le tournage se déroule pendant une vingtaine de jours.

Mathieu Baron, comme un grand frère

En plus de son rôle d’animateur, Mathieu Baron peut être un grand frère pour les participants. «Je suis un grand frère pour eux et j’adore avoir ce rôle. Je suis celui qui accompagne les participants à travers la compétition, qui les dirige et qui leur explique les défis. Je suis à leur écoute, et il y a une certaine partie où je les comprends pour avoir vécu différentes situations comme ça», explique celui qui a remporté Loft Story lors de la deuxième saison en 2006.

«C’est un show télé alors c’est clair qu’il y a plusieurs surprises qu’on réserve aux participants, poursuit Mathieu Baron. C’est pas tout le monde qui peut s’acheter un chalet, et surtout pas un chalet comme on fait et qui devient un clé en main à la fin. Les participants se donnent corps et âme pour le rénover, ce sont de très longues journées de travail, avec un aspect de télé-réalité. Les participants dorment sur place, ne peuvent pas quitter le campement, et ils n’ont pas accès à leur téléphone cellulaire. Pour l’équipe de tournage sur le terrain, c’est une autre vie pendant près d’un mois. Et la difficulté dans ce type d’émission, c’est d’être à la merci de Dame Nature. Ça peut retarder les travaux. Si des travaux n’ont pas été terminés pendant une étape, on doit les poursuivre à l’autre étape. Ce qui est le fun avec l’équipe, c’est que tout le monde rame dans le même sens, et pour un projet comme ça on n’a pas le choix. La grosse différence comparativement à tourner dans un studio, c’est qu’on ne décide pas de tout. Il faut s’adapter. C’est un défi supplémentaire qui est le fun.»