Les secrets d’une excursion réussie
CONSEILS. Vous comptez partir à l’aventure cet été? Voici quelques conseils de nos experts de la région.
L’aventurier et conférencier Frédéric Dion, qui en a vu bien d’autres au cours de sa vie, conseille d’avoir en sa possession trois objets bien précis qui peuvent vous sauver la vie: un briquet, un couteau et un sifflet. Pour lui, ça représente parfaitement les trois pôles de la sécurité en plein-air.
Le sifflet symbolise les communications, puisqu’il peut nous permet de se faire entendre cinq fois plus loin qu’avec notre voix. «C’est aussi important d’avoir un plan d’urgence, de dire aux autres où l’on s’en va et d’avoir des équipements comme un téléphone satellite», précise celui qui a s’est lancé plusieurs défis de survie en forêt.
Le briquet, c’est pour la gestion de la chaleur. «Parce que le plus grand danger en forêt, c’est le froid. L’hypothermie est la cause de la plupart des gens qui meurent en forêt, continue l’aventurier. C’est pour ça que c’est important d’avoir de bons vêtements, des vêtements de rechange, et avoir quelque chose pour allumer un feu.»
Le couteau incarne, quant à lui, les actions que l’on pose en forêt. Puisque s’il n’est pas dangereux en soi, c’est la façon de l’utiliser qui peut l’être. Tout comme notre comportement sur le terrain. «Ce n’est pas la forêt qui est dangereuse. C’est la façon dont on se comporte qui peut nous mettre en danger. Par exemple, il faut éviter de courir, sauter ou grimper si on n’en a pas besoin», précise l’aventurier.
De son côté, Frédéric Guay, propriétaire de L’Aventureux, souligne l’importance de savoir anticiper ce qui pourrait nous arriver et de bien planifier l’itinéraire que l’on souhaite emprunter.
Il est aussi préférable de prévoir plusieurs collations et beaucoup de breuvages pour s’assurer d’avoir de l’énergie tout au long du parcours, sans pour autant avoir une surcharge de poids à transporter.
«On peut avoir un repas un peu plus gros lorsque l’on arrive au plus beau point de vue, mais c’est mieux de ne pas avoir un immense lunch. Il est préférable de faire plusieurs arrêts et de manger plus souvent», précise-t-il.
En avoir toujours «un peu plus» est aussi préférable lorsque l’on part en excursion. «Il faut avoir ce qu’il faut au cas où on reste pris en forêt, si on se blesse, etc. Je me traîne toujours une trousse de secouriste, un canif, un imperméable, des bas de rechange», indique Frédéric Guay, qui vient de lancer une nouvelle aventure grandeur nature qui est répartie dans une dizaine d’endroits dans la MRC de Mékinac.