L’importance de la qualité de la soie

ASCLÉPIADE. Contacté par TC Media, la présidente de Protec-Style Janique Scott confirme que l’entreprise doit trouver du financement pour la viabilité de l’entreprise.

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«Il faut dire qu’il y a énormément de demandes pour le produit de l’asclépiade, confirme Janique Scott, présidente de Protec-Style qui gère les Industries Encore 3. Mais nous avons besoin de faire des investissements importants et nous sommes à la recherche de financement. Il y a d’un côté les Industries Encore 3 et Fibre Monark, nous faisons l’extraction et la transformation de la matière. Il s’agit d’une première mondiale, et ce sont de grosses entreprises qui ont besoin de beaucoup de financement. Nous sommes à l’étape de passer d’une ligne pilote à une ligne industrialisée. Pour les Industries Encore 3, la seule raison qu’il n’y a pas d’activité c’est que l’extraction de l’année passée est terminée, et nous sommes en attente de la prochaine récolte.»

Les différents paliers gouvernementaux ont été sollicités par l’entreprise pour des demandes de financement.

Toutefois, Mme Scott avoue qu’il doit y avoir des avancées technologiques importantes pour que la fibre de l’asclépiade, la soie d’Amérique, soit de bonne qualité. «Cette année, nous avons été heureux de constater que la récolte est là. C’est maintenant prouvé que la production de la plante se fait. C’est au niveau des techniques d’extraction qu’il y a beaucoup de chemin à faire. Nous avons la technologie dans nos usines de faire l’extraction de la fibre propre, à taux d’humidité X. L’obtention de contrats qui permettra la viabilité de l’entreprise est directement liée à la qualité de la fibre.»

Les Industries Encore 3 s’attendaient à recevoir 200 hectares de récolte de l’asclépiade, mais Mme Scott est toujours en attente de cette confirmation par la Coopérative Monark. «On avait demandé 200 hectares cette année.»

Mme Scott affirme que les défis étaient grands depuis les débuts pour le démarrage des trois entreprises (Encore 3, Fibre Monark, et Protec-Style). «On a dû monter la structure de la matière première jusqu’au produit fini. C’est un vrai tour de force, et c’est important que les gens le sachent.»