Louis Beaudoin honoré par l’Auberge Gouverneur
HONNEUR. La propriétaire de l’Auberge Gouverneur Shawinigan, Sonia Tremblay, y est allée d’une belle marque de reconnaissance jeudi matin lors de l’inauguration du nouveau foyer du Centre des congrès afin de souligner les 150 000$ d’investissement. Le foyer portera le nom d’un grand bâtisseur de Shawinigan, Louis Beaudoin.
C’est à M. Beaudoin que les Shawiniganais doivent la venue de quatre franchises à Shawinigan: le Canadian Tire, le restaurant St-Hubert, l’Auberge Gouverneur, et le restaurant Pacini.
Lors de son allocution, l’émotion a gagné la propriétaire de l’Auberge Gouverneur, Sonia Tremblay. «La population de Shawinigan et de la région doivent beaucoup à cet homme dont la force et le dynamisme n’ont d’égal que sa grande modestie. Je souhaitais donc donner le nom Louis-Beaudoin au Foyer du Centre de congrès afin de marquer mon admiration et ma grande amitié envers celui qui, au fil des ans, m’a toujours offert un appui inconditionnel», exprime Sonia Tremblay.
Natif de la région de Montréal, Louis Beaudoin s’établit à Shawinigan où il fonde le premier magasin Canadian Tire de la région. Rapidement, l’entreprise prend de l’expansion. Par la suite, il ouvre le restaurant Rôtisserie St-Hubert, épaulé par son épouse Constance.
Ne se satisfaisant pas de ces succès, l’homme d’affaires vient à la rescousse de l’Auberge Gouverneur Shawinigan au début des années 2000, alors que cette jeune entreprise connaît des difficultés. Rapidement, avec Sonia Tremblay et leur équipe, Gouverneur Shawinigan devient rapidement un établissement réputé dans la région. Sans le savoir, Louis Beaudoin vient alors de paver la voie à une quatrième franchise, dont la troisième québécoise.
En 2016, grâce à l’appui indéfectible de M. Beaudoin, Sonia Tremblay procède à l’ouverture du restaurant Pacini.
M.
Beaudoin s’est aussi impliqué dans la communauté, notamment avec l’organisation des Bruins-Dynamo-Cataractes, en étant directeur et actionnaire de l’équipe de 1974 à 1981 et gouverneur de la ligue de 1991 à 1994.
L’homme d’affaires à la retraite ne s’attendait pas à recevoir un tel hommage. «Je n’étais pas du tout au courant. Je me suis retenu pour ne pas brailler. J’étais à La Salle et j’avais un emploi comme gérant de banque. J’ai laissé mon emploi pour m’en venir en affaires à Shawinigan, sans savoir comment ça se passerait. Avec le travail qu’on a fait, ç’a apporté le succès que j’ai eu.»