Marathon de l’emploi de Shawinigan: un coup de pouce de taille pour la région
EMPLOI. Depuis dix ans, le Marathon de l’emploi organisé par le Carrefour jeunesse-emploi de Shawinigan connaît un franc succès auprès des jeunes de 16 à 35 ans à la recherche d’un emploi et les entreprises de la région. Saviez-vous que le concept vient de nos voisins français?
Depuis 1995, la France organise un Markethon à travers le pays, une journée consacrée à la recherche d’emploi. L’idée a été importée et transformée en Marathon de l’emploi au Québec par les MRC de Rivière-du-Loup/Les Basques, ainsi que celle de Lanaudière. Désirant trouver une activité intéressant pour sa région, le Carrefour jeunesse-emploi de Shawinigan a imité ces municipalités et mis sur pied un concept qui permet d’amasser en moyenne 200 emplois et visiter 800 entreprises par année.
La coordonnatrice des projets et communications Josée Brouillette a expliqué que le Marathon de l’emploi a des répercussions très intéressantes sur les jeunes. «En compagnie des parrains, qui sont des acteurs du milieu socio-économique et politique, ils forment une équipe, vont à la rencontre des employeurs et se créent un réseau de contacts. C’est souvent de cette façon que ça fonctionne pour se trouver un emploi. L’objectif est vraiment de récolter des offres pour tout le monde. Nous passons partout dans la région, que ce soit physiquement ou par téléphone».
Ce premier contact entre l’employeur et les marathoniens est unique. «Je trouve que ça crée un dynamisme très intéressant. Certains jeunes ne sont jamais entrés en contact avec un employeur et ça leur permet de prendre confiance en leurs moyens. Les parrains constatent la différence entre l’approche en début et fin de la journée. Plusieurs découvrent des entreprises qu’ils ne connaissaient pas. Nous avons des participants qui décident de retourner aux études après avoir vu un milieu qui les intéressait», a-t-elle mentionné.
Avant le Marathon de l’emploi, les participants rencontrent une conseillère en emploi et sont contactés un mois après l’activité pour un suivi.