Marie-Paule Caron lorgne la mairie de Saint-Boniface

SAINT-BONIFACE. Le maire actuel de Saint-Boniface, Claude Caron, avait déjà signifié à TC Media qu’il ne solliciterait pas un troisième mandat. Après une réflexion d’un an et en avoir discuté avec le maire actuel qui est son cousin, Marie-Paule Caron a décidé de se lancer pour le poste de mairesse.

Après deux mandats à titre de conseillère municipale, Mme Caron se sent prête pour le défi. «J’ai acquis de l’expérience et des connaissances. Je me sens à l’aise pour me lancer à la mairie», exprime la femme de 56 ans native de Saint-Boniface.

Celle qui était impliquée dans la balle lente féminine à Saint-Boniface autant pour les jeunes que pour les adultes avant d’être conseillère a hérité du comité des loisirs depuis son premier mandat en 2009. «J’avais dit à l’époque que je voulais créer des parcs, et deux ont été réalisés, près de la bibliothèque et sur la rue des Cyprès.»

Comment Mme Caron se décrit-elle? «Je suis intègre, honnête, réfléchie, et joviale. J’aime m’amuser et partager avec les gens en étant à l’écoute.»

La jeune retraitée de l’Aluminerie Bécancour depuis juillet 2016 avance trois priorités qu’elle veut s’attaquer si elle est élue. «La première est le dossier de l’assainissement des eaux. Ça fait 10 ans que ça traîne et en 2017, c’est inadmissible que les eaux usées soient déversées dans la rivière Saint-Maurice. Le gouvernement ajoute toujours de nouveaux critères, alors ça sera important de refaire nos devoirs afin de s’ajuster s’il y a eu des manques. La deuxième priorité concerne la hausse démographique à Saint-Boniface. C’est une belle fierté, mais pour maintenir la tendance il faut améliorer la vie de la communauté. C’est pourquoi j’aimerais organiser une grande rencontre citoyenne pour voir ce que les gens veulent. Je veux savoir l’opinion des gens sur ce qui nous manque.»

La troisième priorité et non la moindre est de rétablir un climat de confiance entre les élus, les cadres et les travailleurs syndiqués. «La négociation de la convention collective qui a été signée en janvier dernier s’est échelonnée sur trois ans, et le climat de confiance et de respect s’est détérioré. J’ai l’intention de poser les bons gestes afin que les employés se sentent respectés et supportés.»

Mme Caron souligne également qu’elle aime prendre le temps d’écouter les gens. «Je ne suis pas une personne prompte. Il faut prendre le temps de regarder les possibilités. Dans un petit milieu, c’est important aussi de traiter le dossier de façon équitable, pas seulement avec le visage de la personne.»