Montauban gardera son école primaire… ou presque

ÉDUCATION. Une centaine de personnes se sont déplacées à la consultation publique de la Commission scolaire de l’Énergie, le 16 novembre au soir. Les parents de 13 élèves ont mentionné leur désir d’inscrire leur enfant à Notre-Dame-de-Montauban l’an prochain. Ce revirement de situation assure la pérennité de l’école de la Passerelle…ou presque.

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13 inscriptions, c’est un nombre suffisant pour que les activités d’enseignement reprennent, en autant que les parents honorent leur engagement lors de la période d’inscription officielle qui débutera en février.

Soupir de soulagement

«Ça m’a enlevé un poids sur les épaules», a laissé tomber le maire de la municipalité Jean-Guy Lavoie au lendemain de la rencontre, lui qui avait lancé un appel à la mobilisation auprès de la population. Il s’est dit très heureux de ces échanges qui se sont déroulés dans le respect et du support des différents intervenants.

«Je ne m’attendais pas à voir autant de monde», rapporte de son côté Suzanne Venne, grand-maman de deux enfants d’âge scolaire. Elle représentait leurs parents lors de la rencontre. Elle se dit aussi soulagée de la tournure des événements, elle qui espérait que cet enseignement presque individuel, dans une atmosphère d’entraide, perdure pour ses petits-enfants. «Le sentiment d’appartenance dans une petite municipalité ça commence jeune.»

«C’est la surprise générale, lance de son côté Denis Lemaire, directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie. Nous allions là pour la dernière consultation avant la fermeture, une résolution était prévue pour le mois de décembre.» Il estime que la commission scolaire a fait tout ce qui était en son pouvoir pour y maintenir les activités d’enseignement, notamment en offrant un service de garde et une présence pour les déjeuners et les diners. Il s’est aussi dit ravi de cette volte-face. «Nous avons été très agréablement surpris.»

Rappel des faits

À contre-cœur, un processus de fermeture avait été enclenché en février devant un trop faible nombre d’inscrits pour la présente année. Les parents de six élèves seulement avaient mentionné leur intérêt, les autres avaient choisi de s’inscrire au Sablon d’Or à Lac-aux-Sables, municipalité voisine.

«Selon les règles de financement du ministère, ça prend au moins six élèves en première, deuxième et troisième année dans une même classe, ou encore six élèves de quatrième, cinquième et sixième année pour avoir un enseignant», précisait Denis Lemaire. À l’issue de cette rencontre, 10 élèves devraient s’inscrire au premier cycle et les trois autres au deuxième cycle.