Nemaska Lithium et le CNETE collaborent pour une recherche
TECHNOLOGIE. L’entreprise Nemaska Lithium et le Centre national en électrochimie et en Technologies environnementales (CNETE) ont collaboré pour un projet de recherche qui permet d’écologiser la production des batteries au lithium pour les voitures électriques.
Afin d’optimiser ses paramètres de production, tout en assurant la formation d’une équipe technique pour favoriser l’échange d’idées et de connaissances, Nemaska a fait appel à l’expertise en électrochimie du CNETE par l’entremise du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté.
«La technologie que nous avons développée en collaboration avec le CNETE permettra de remplacer presque tous les produits chimiques utilisés dans la synthèse par de l’hydroélectricité qui est une énergie renouvelable, produite sans gaz à effet de serre», explique Jean-François Magnan, directeur technique chez Nemaska.
L’expertise des chercheurs du CNETE, laboratoire regroupant des gens hautement qualifiés qui possèdent une excellente compréhension de la réalité industrielle, a facilité le transfert de technologies. Ces technologies permettront de réduire drastiquement l’impact de la synthèse de l’hydroxyde de lithium sur l’environnement.
Le nouveau procédé réduira les coûts de production d’hydroxyde de lithium de façon importante comparativement aux méthodes conventionnelles et permettra ainsi à l’entreprise de devenir l’un des chefs de file mondiaux en matière de production d’hydroxyde de lithium.
«Le Programme d’innovation dans les collèges et la communauté offre la possibilité de financer les activités de recherche qui vont permettre de développer une synergie entre le partenaire industriel et le laboratoire, affirme Nancy Déziel, directrice générale du CNETE. Je pense que l’échange d’expertise est essentiel et va permettre de réduire le temps de mise en marché des innovations.»
« La collaboration entre les collèges et les entreprises est importante parce que l’entreprise n’est souvent pas consciente qu’elle n’innove pas, indique Mme Déziel. Le fait d’avoir une équipe locale, des équipements de pointe, une main-d’œuvre compétente composée de stagiaires et d’étudiants du collège contribue à amorcer et à maintenir le cycle de l’innovation au profit de la compétitivité des entreprises.»
Mme Déziel espère que l’énorme succès du projet, qui contribuera à dynamiser l’économie de la région de Shawinigan par la création d’environ 130 emplois, soit un facteur d’attraction pour d’autres entreprises en technologies environnementales qui souhaitent innover pour accroître leurs perspectives d’avenir.