Le nombre d’employés croît chez Nemaska Lithium

INDUSTRIE. Même si l’échéancier de la mise en service de l’usine commerciale de Nemaska Lithium est passé de la fin 2018 à la fin de l’année 2019, cela n’empêche pas la compagnie d’être dans les délais pour la livraison du produit d’hydroxyde de lithium. L’Hebdo s’est entretenu avec le président Guy Bourassa.

Depuis la visite qui a eu lieu à l’usine de phase 1 de Nemaska Lithium en juin dernier, des ajouts ont été effectués concernant les installations. Un secteur de la cuisson et de l’acidulation du spodumène a été mis en service pour le minerai qui provient de la mine de Whabouchi. « C’est ce qui nous a permis en décembre d’annoncer la première livraison d’une tonne et demie d’hydroxyde de lithium au client Johnson Matthey qui provient du minerai de la mine. On a fini la construction de l’usine de phase 1 et sa mise en opération et présentement on produit d’une façon régulière, autant du concentré provenant de la mine que pour le sulfate de lithium fournit par Johnson Matthey », affirme le président et chef de la direction de Nemaska Lithium, Guy Bourassa.

Ce dernier indique également une augmentation du nombre d’employés à Shawinigan en ingénierie et pour l’équipe technique. On compte maintenant une soixantaine d’employés à Shawinigan. Le nombre d’opérateurs est passé de 20 au départ et on en retrouve 25 présentement.

« L’usine de phase 1 nous donne les résultats que l’on recherchait, encore plus d’assurance dans le procédé et plus d’information qu’on pourra transférer dans le design et la construction de l’usine commerciale. On projette la mise en service de l’usine commerciale pour la fin de l’année 2019. Au départ, notre échéancier pour la fin de la construction de l’usine commerciale était en 2018, et ce qui a repoussé l’échéancier, ce sont les délais de construction et de démarrage de l’usine de phase 1. Évidemment, on s’attendait à avoir des informations plus rapidement, alors ça a retardé l’ingénierie de détail. Le produit commercial vendable va être obtenu aussi rapidement même si l’usine commerciale n’est pas en opération puisque l’usine de phase 1 nous donne les informations recherchées. On est encore dans les délais pour la livraison du produit qui répond aux attentes des clients », explique M. Bourassa.

Pour le président, la visite de l’usine de phase 1 en juin dernier aura permis à l’entreprise d’avoir des discussions avec les différents investisseurs à travers le monde. « Une bonne partie des investisseurs qu’on ciblait sont revenus visiter l’usine en octobre novembre avec l’ajout de la partie acidulation. Alors l’objectif recherché en juin a été atteint. Nous avons ouvert les yeux à beaucoup de monde. »