Nouveau bar au centre-ville

Nouveau joueur dans le domaine des établissements nocturnes au centre-ville de Shawinigan, le bar «Le 18e amendement» proposera sous peu à la clientèle shawiniganaise une thématique inspirée de la prohibition, des bars clandestins, d’Al Capone et compagnie au 652, 5e rue.

Vous avez dit «bars clandestins»?

Pier-Alexandre Auger Matteau, jeune entrepreneur et également fils d’Alain Auger, est derrière le projet. Il a parlé avec enthousiasme au journal de l’emplacement de ce nouveau bar, l’ancien Texas Cactus pour les habitués, et de sa transformation.

«On a eu l’idée il y a de cela déjà un an, les gars et moi, et on voulait faire quelque chose avec cet endroit, car l’emplacement n’était pas à vendre à la base», raconte l’homme de 20 ans qui a convaincu les propriétaires du bar de négocier. Les deux bras droits qui supportent financièrement le projet sont Mathieu Massicotte et Marc-Olivier (Marco) Champagne.

«Disons qu’on s’est montré plutôt persuasif! On est train de mettre le tout en ordre et on espère recevoir la clientèle d’ici deux semaines si tout va pour le mieux; juste à temps pour la belle saison», explique Pier-Alexandre sur l’endroit qui comportera des banquettes, une table de baby-foot et un plancher de danse, notamment.

Le concept du bar se nourrira de la période de la prohibition aux États-Unis au début du 20e siècle et également de la montée de ces bars clandestins où l’alcool était interdit. Les clients auront donc droit à des employés costumés, des éléments décoratifs et des photos d’archives rappelant cette période de l’histoire, en plus d’une sélection d’alcool plus rare telle la tequila patron ou encore l’absinthe.

«Le cachet se veut aussi un clin d’œil à la période du 18e amendement avec des murs de fausses pierres ou des planches de bois oxydé qui donneront une ambiance typique». Côté musical, l’ambiance sonore sera assurée par un trio de disc-jockey composé de DJ Prince, DJ Corpus et Marco qui se relaieront pour faire bouger le plancher de danse.

«Ça risque d’être assez spécial et unique comme endroit», illustre Pier-Alexandre sur ce nouvel espace nocturne qui aura une capacité de 108 personnes. Mathieu et Marc-Olivier abondent aussi en ce sens. «Il n’y a rien de comparable dans le coin, on veut que le 18e amendement devienne un endroit pour se rassembler et qu’il y ait un sentiment d’appartenance pour ceux qui vont venir», notent-ils.

Des idées plein la tête

Au fil du temps, le jeune tenancier espère pouvoir finir la cave du bar pour y installer une section« V.I.P». «Cette section aura des allures de «saloon». On pourra y recevoir des groupes de 15 ou 20 personnes et j’y vois éventuellement un spa, des tables de billard et un casse-croûte», explique-t-il.

«On s’entend que cette portion est pour plus tard, là on se concentre sur l’ouverture avant tout et on va utiliser pleinement les réseaux sociaux pour notre promotion et l’ensemble de nos activités», précise-t-il, secondé par messieurs Massicotte et Champagne.

Favoriser l’économie locale

Fils d’Alain Auger (Restaurant Auger, Le Radoteux et Madame Ravioli), Pier-Alexandre qu’on surnomme «Pi-é» confie pouvoir compter sur les conseils de son paternel. «Mon père est mon coach, mon mentor, mon modèle! J’ai assisté à toutes ses réalisations et c’est certain que son expérience me motive beaucoup», affirme le jeune homme qui croit en son projet au point d’y avoir investi énormément.

«On peut dire que je suis pauvre comme la galle, mais j’ai espoir que le bar va faire rouler l’économie locale et permettre un partenariat avec les micro-brasseries du coin, pourquoi pas? Je pense qu’on a tout avantage à encourager la complémentarité de nos offres», conclut-il.