Nouveautés et image revampée pour le Parc de l’Île-Melville

TOURISME.  Nouveau logo et site web remis au goût du jour; distribution d’une revue à 50 000 exemplaires; installation d’une structure aquatique gonflable sur la Saint-Maurice; aménagement d’une terrasse corporative près des terrains de pickleball; nouvelle guérite à l’entrée; location de vélos électriques;  arrivée d’un deuxième chalet flottant. 

L’offre au Parc de l’Île-Melville sera considérablement rehaussée en prévision de la nouvelle saison touristique. « Du 13 mai jusqu’à la fête du Travail, nous affichons déjà complet pour les terrains de camping tous les weekends », souligne avec satisfaction Luc Désaulniers, directeur général de l’attraction plein-air.

Voilà ce qui est de bons augures en prévision de l’été 2022 déjà que l’an dernier, le Parc de l’Île-Melville avait enregistré une augmentation de sa clientèle sur les terrains de camping de 33% par rapport à 2020. « Et ça, c’est sans compter les visiteurs journaliers qui viennent sur l’île pour profiter du site. Juste pour nos paddleboard, on a enregistré plus de 4000 heures de location l’été dernier », sourit celui qui en sera à sa 4e saison à la direction du parc.

Cette clientèle journalière en croissance, Luc Désaulniers prend tous les moyens pour la retenir le plus longtemps possible.  Près de 65 000$ ont été investis notamment dans le renouvellement des équipements de sécurité (harnais, casques, mousquetons, etc.) de l’attraction Abraska (Arbre en Arbre).

Un parcours à obstacles gonflable

Le directeur général est aussi à finaliser une entente pour l’installation d’un parcours gonflable géant à obstacles sur la rivière Saint-Maurice. Une attraction qui pourrait devenir la saveur de l’été à Shawinigan cette saison. « Ça va s’appeler l’Aqua Radical et ça va mesurer 250 pieds de longueur par 150 pieds de large », lance-t-il d’un ton convaincu.

Avec la location d’équipements nautiques, Abraska et l’Aqua Radical qui s’en vient, Luc Désaulniers estime qu’il est maintenant temps de développer le volet restauration sur le site du parc. « Je ne veux pas concurrencer les restaurants du centre-ville », prend-il le temps de préciser dès le départ.

Le directeur général songe à un restaurant sur la Saint-Maurice sur le même concept des chalets flottants. Il a d’ailleurs déjà demandé à Yves Neault, le propriétaire de Studio Hébergements Flottants, de lui proposer un plan de ce que pourrait avoir l’air cette salle à manger nautique.  Les plans provisoires prévoient une terrasse sur le toit et deux autres de chaque côté de la cuisine. Une terrasse-quai de 40 pieds par 8 pieds serait aussi installée sur le bord du restaurant flottant.

 « Il serait opéré de 11h à 16h par les restaurateurs du centre-ville à tour de rôle durant la belle saison », prévoit le directeur général du parc.  Un projet ambitieux de près 180 000$ pour lequel Luc Désaulniers a présenté des demandes de subvention. « Si ce n’est pas cette année, ça sera pour l’an prochain », réfléchit-il tout haut.

Et les campeurs?

Les campeurs, qui constituent une large part de la clientèle du parc, ne seront pas oubliés dans ce renouvellement de l’offre. Plus de 190 000$ ont été investis pour installer la fibre optique sur le site. Le service de base sera gratuit pour les campeurs, mais un tarif sera imposé pour l’utilisation de la bande passante en streaming par exemple. « Je rentabilise mon investissement sur 5 ans si au moins 30% des campeurs prennent cet abonnement », explique Luc Désaulniers. En modernisant ses installations, il estime qu’il sera aussi en mesure d’attirer en semaine une clientèle qui pourrait faire du télétravail à partir du Parc de l’Île-Melville.

Les campeurs auront aussi accès à des vélos électriques si le désir de parcourir le centre-ville leur en dit. « J’en aurai quatre cet été, mais éventuellement, je voudrais avoir une flotte d’une quinzaine », souhaite celui qui agit également comme président de Tourisme Shawinigan.

Enfin, Luc Désaulniers est à finaliser le lancement d’une revue présentant le Parc de l’Île-Melville mais également les attraits, restaurants et commerçants en périphérie. « Moi, je veux que ça marche au parc, mais je veux aussi que les visiteurs en sortent et qu’ils aillent au centre-ville. Je veux que le parc fasse de l’argent, mais je veux aussi que la Cité, le Trou du Diable, le Radoteux en fassent aussi », termine-t-il.