Outillé pour réussir sa vie

C’est dans l’espoir de cultiver des qualités entrepreneuriales utiles pour se lancer en affaires, oui, mais surtout pour «se lancer dans la vie» que des intervenants du milieu scolaire ont lancé le 16 octobre dernier le guide «Entreprendre sa vie en Mauricie», une première au Québec.

Le guide est en distribution pour les élèves de 5e et 6e année du primaire dans les commissions scolaires de l’Énergie et Chemin-du-Roy pour usage après la période des Fêtes. L’ouvrage met de l’avant 52 entreprises de la région de La Tuque à Trois-Rivières en passant par Shawinigan et les MRC de Mékinac, des Chenaux et Maskinongé qui agisse en tant que témoin.

Un engouement pour le projet

Le guide tiré à 250 exemplaires comprend des volets de lecture, d’écriture, mais aussi de communication orale et, ultimement, la création d’un projet entrepreneurial. «Le projet du guide a été à ce point stimulant que les responsables projettent la production d’un second ouvrage, à l’intention cette fois des élèves de 1ère et 2e secondaire», souligne Denis Morin.

D’après deux conseillères pédagogiques Isabelle St-Hilaire et Chantal Mercier, les filles et les garçons auront l’embarras du choix. «De l’environnement-sport et plein air, aux sciences-technologies et informatiques, des arts et culture à l’alimentation et au commerce de vêtements et textile, les jeunes vont découvrir l’aventure de 64 entrepreneurs de la Mauricie», indique Mme St-Hilaire.

La participation financière de la Table régionale d’Éducation de la Mauricie (TREM) représente un investissement de près de 25 000$ auquel s’ajoute la contribution en temps des deux commissions scolaires, des cinq Carrefours jeunesse-emploi, de la Coopérative de développement régional et du Pôle d’économie sociale de la Mauricie estimé à plus de 17 000$.

Des jeunes motivés

Présents lors du lancement, trois jeunes de 5e année de l’école primaire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel de la classe de Michèle Carignan ont offert des témoignages sur leur expérience avec le guide.

Pour le jeune Benoît, il ne fait aucun doute que l’entrepreneuriat est une avenue alléchante en accord avec sa personnalité. Celui qui se décrit comme un meneur et un fonceur indique ouvertement «ne pas vouloir aller à l’université». L’élève prend exemple sur son père qui est travailleur autonome sans diplôme, mais qui se débrouille et réussit dans la vie.

Enfin, pour Rémi, c’est le volet plein air et le Centre d’aventure Mattawin qui ont retenu son attention. Karina, elle, indique avoir de l’intérêt pour les sciences et la technologie tout en étant inspirée par le parcours de l’entrepreneure de l’entreprise Mïo Bijoux. «Je pensais que l’activité serait plate au départ, mais les textes sont intéressants et j’ai eu beaucoup de plaisir!», admet la jeune fille.

Surveillez le cahier spécial sur le Gala Distinction prochainement dans nos pages pour connaître les finalistes et tous les détails de l’événement.