Parc national: 36% plus de visiteurs qu’en 2019
TOURISME. Les Québécois sont avides des activités plein air depuis 2020 et ça se répercute du côté du parc national de la Mauricie.
À la mi-août, ce sont 122 401 visiteurs qui avaient franchi jusqu’ici les guérites des deux entrées du site. En 2019 à la même date, ce sont 89 427 personnes qui avaient fréquenté le parc, une augmentation de 36% donc. Cette année-là, le parc avait enregistré le 2e plus haut nombre de visiteurs de son histoire, soit 217 225.
«Comme la saison n’est pas terminée et que nous anticipons que le niveau de fréquentation demeurera élevé dans les semaines à venir, il est possible que certains secteurs, voire même les entrées du parc, puissent être temporairement fermés», souligne Julie Dumont, gestionnaire intérimaire des relations externes au parc.
«Nous demandons aux visiteurs de bien planifier leur visite en consultant la liste complète de ce qui est ouvert ou fermé au pc.gc.ca/mauricie-covid, poursuit-elle. Toute l’information concernant les fermetures temporaires de secteurs ou des entrées du parc est également détaillée. De plus, nous suggérons aux visiteurs de privilégier les visites en semaine ou d’arriver tôt les week-ends.» Notons que la saison estivale du parc national de la Mauricie se terminera le 11 octobre prochain.
Parc de l’île-Melville
«Tous nos terrains de camping sont loués les fins de semaine jusqu’à l’Action de grâce», lance avec enthousiasme Luc Désaulniers, directeur général du Parc de l’Île-Melville. L’attrait Arbraska (anciennement Arbre en arbre) qui avait connu un faible achalandage en 2020 en raison des consignes sanitaires fonctionne à pleine vapeur cet été. «C’est plein toute la journée. Il n’y quasiment plus de plages horaires de disponibles.»
La location d’embarcations est moins forte cette année note Luc Désaulniers pour la raison bien simple que les amateurs se sont équipés au cours des derniers mois. «Il y autant de monde qui profite de la rivière, mais ils arrivent avec leur kayak ou leur paddleboard. Administré par un tiers, mais amarré à l’Île Melville, le chalet flottant affiche un taux d’occupation de 90% jusqu’à la fin de la saison. «Le propriétaire Yves Neault prévoit en offrir cinq d’ici une couple d’années. On va les installer au bout de l’île Banane l’an prochain», souligne Luc Désaulniers.
Seul bémol pour le directeur du parc: l’inexpérience de la clientèle. «C’est un autre type de gestion. Il y a beaucoup de néophytes qui se sont acheté une embarcation ou un vélo de montagne sans en avoir jamais fait. Ça nous demande plus de temps pour donner des explications. On a plus de sauvetages à faire aussi sur la rivière ou à venir en aide à des gens qui essaient le parcours Arbraska sans avoir la capacité physique pour le faire. On avait commencé à vivre ça l’été dernier, mais c’est encore pire cette année», termine Luc Désaulniers.
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