Paul-Le Jeune impressionne à la finale provinciale de robotique pédagogique
L’école secondaire Paul-Le Jeune de Saint-Tite a très bien fait lors de deux défis présentés lors de la finale provinciale de robotique pédagogique avec son robot jongleur (1re position) et son robot funambule (2e place) la fin de semaine dernière du côté de Montréal.
Organisée par Robotique Zone 01, la finale provinciale de robotique pédagogique a mis en vedette plus de 1350 jeunes provenant des quatre coins du Québec. L’école Paul-Le Jeune a envoyé deux équipes au concours, où elle a remporté la première position avec son robot jongleur et une deuxième place avec son robot funambule.
Les jeunes de Denis Bourassa et Francis St-Arnaud en ont impressionné plusieurs à leur première participation à cette compétition provinciale. «À l’école, nous sommes habitués de monter un robot sur un ou deux cours. Faire un projet sur un mois et demi, c’est long, surtout avec toute la programmation qui vient avec tout ça. Nous avons été fiers de représenter notre école et de terminer en première position. Il y avait plusieurs équipes qui avaient de l’expérience et qui étaient habituées de gagner, alors que nous en étions à notre première compétition. Disons qu’un concours de la sorte, ça change ta vision de la robotique», a lancé Elliott Déry.
De son côté, Allen Crête a énormément appris au cours du dernier week-end. «Nous avons réalisé qu’en compétition, tout peut changer. Rien n’est sûr et le fait de faire des essais-erreurs paye en fin de compte. Les gens avaient les yeux grands ouverts, car nous étions la seule équipe à ne pratiquement pas commettre d’erreurs. Les étudiants universitaires regardaient les robots et donnaient un coup de main. De notre côté, nous étions en mesure de bien tout faire en équipe».
Le groupe a profité de la journée de mardi pour présenter ses deux robots aux élèves de leur école. «Nous nous attentions à beaucoup de calibre, mais ça a été en dessous de nos attentes. Deux jours avant la compétition, nous avons constaté que le robot ne fonctionnait pas parfaitement et nous avons dû mettre des heures supplémentaires sur le projet. Nous ne voulions pas aller à Montréal pour perdre. Ça a été plaisant de pouvoir compter sur le support des professeurs et de la direction tout au long du projet. Tout le monde voyait qu’ils croyaient en notre idée», a souligné Elliott.