Près de 600 000 cowboys au Festival
BILAN. Le directeur général du 47e Festival Western de St-Tite, Pascal Lafrenière, dresse un portrait positif des 10 jours de fête, en avouant que la semaine s’est déroulée en deux temps avec les changements de température.
Selon M. Lafrenière, près 600 000 personnes ont participé aux différents événements au cours du Festival, sinon plus. « Nous verrons lorsque nous aurons les chiffres, mais l’année dernière il y avait eu 8 jours de pluie sur 10, et nous avons eu 585 000 personnes. Je m’attends au même achalandage cette année, mais il n’y a rien de scientifique. On est content et fier du Festival, ç’a bien été. On a toujours un défi de se renouveller, de faire en sorte que les gens soient contents. Les choix ont été bons cette année parce que les gens ont répondu, ils étaient au rendez-vous. Il a fait chaud le premier week-end, et le dernier un peu plus frais, mais ce n’est pas dramatique pour nous. Les gens sont là dans les estrades et sous les tentes, ils s’habillent en conséquence. La foule est dynamique même quand il pleut. Même samedi, tout le monde avait du fun. Il faut rendre hommage aux bénévoles et aux employés pour les rodéos de samedi et dimanche. Il faut faire avec la température comme organisateur d’un festival, puisque ça nous est imposé. Nous avons de l’expérience comme organisation. Toutefois, de la pluie comme ça, j’en prendrais pas trop souvent. »
Le directeur général repère certains moments forts, dont les rodéos uniques à voir. « Le spectacle de Grégory Charles était vraiment bien et le défilé avec plus de 100 000 personnes demeure un incontournable. Le rassemblement de danse de samedi a été au-delà de nos attentes, et de voir une finale de rodéo avec le soleil qui revient, ça termine bien la fête. »
Quelles sont les améliorations possibles? « Nous sommes rendus dans le détail du détail. Le Festival demeure un chaos à organiser et il y a toujours un effet de surprise. Cette année, c’était le spectacle de Roch Voisine qui a été annulé et ce n’est jamais arrivé. On ne peut pas en vouloir à l’artiste, il était blanc. On doit composer avec ce genre de situation, ça fait partie de nos défis
D’un point de vue plus humain, l’homme derrière le Festival a tenu à remercier sa femme pour tout le travail et l’appui, surtout en temps de rentrée scolaire.