Le presbytère du Lac-à-la-Tortue transformé en auberge
HÉBERGEMENT. Il n’y a pas d’âge pour devenir entrepreneur. Une des meilleures preuves est sans doute Louise Perreault. À 58 ans, elle vient d’acheter le presbytère du secteur Lac-à-la-Tortue pour le transformer en auberge avec le cyclotourisme comme créneau. Son nom: Auberge du missionnaire.
Mme Perreault a déjà tenu un petit gîte à Grand-Mère au début des années 1990.
«Je me suis toujours dit qu’un jour, j’aillais ravoir un gîte. Je recevais des Français et j’avais bien aimé ça. Ça faisait des années que je cherchais quelque chose. C’est en passant devant le presbytère avec mon conjoint qu’on a décidé d’arrêter, et on a vu le potentiel», explique Mme Perreault.
L’Auberge du missionnaire détient un potentiel de 12 chambres, et d’ici la fin de l’année, l’entrepreneure désire offrir sept chambres, dont deux pour des personnes à mobilité réduite qui sont déjà prêtes. Mme Perreault a d’ailleurs accueilli ses premiers clients récemment, mais si elle est encore dans les travaux par-dessus la tête depuis l’achat du presbytère en février dernier.
L’établissement en hébergement a déjà reçu son attestation de Vélo-Québec afin d’en faire la promotion auprès des cyclistes. «C’est tellement beau de faire le tour du lac à la Tortue à vélo, alors je me suis dit que ça serait intéressant. En plus avec les travaux, la piste cyclable sera élargie et il y aura du bel asphalte neuf. Le vélo est de plus en plus populaire.»
Mme Perreault se donne une période de 5 ans pour monter l’auberge comme elle le voit. «Je fais ce projet pour moi, j’ai le goût de voir du monde. Mon objectif est d’avoir 12 chambres disponibles dans cinq ans.»
Jusqu’à maintenant, Mme Perreault a investi plus de 170 000$ pour son projet, dont 75 000$ pour l’achat du presbytère. «Le processus d’achat a quand même été long. Ça devait être approuvé par le Diocèse de Trois-Rivières. En plus, il devait y avoir un changement du règlement de zonage et il y a eu les élections au travers de ça.»
Elle entrevoit une création d’un ou deux emplois lorsque les rénovations à l’auberge seront complétées et que le potentiel de 12 chambres sera atteint.