Que se passe-t-il en ville?

SHAWINIGAN. Voici les points de la dernière assemblée du conseil municipal en août qui ont retenu notre attention.

Le directeur général et le directeur général adjoint poursuivent leur emploi

Âgés tous les deux de 62 ans, le directeur général de la Ville de Shawinigan Yves Vincent et le directeur général adjoint et directeur des communications François St-Onge auraient pu partir à la retraite selon le règlement du Régime de retraite du personnel-cadre et non syndiqué et des pompiers de la Ville de Shawinigan. Ce règlement indique également à un employé de conclure une entente avec la Ville afin de recevoir le paiement d’une prestation de rente progressive tout en poursuivant son emploi s’il respecte certaines conditions d’admissibilité. Les deux hommes désirent aussi poursuivent leur emploi. «Le régime de retraite est à 62 ans pour les employés-cadres, on ne cache pas que nous désirons les garder avec nous», indique le maire Michel Angers.

Implantation d’un comité pour la relance économique du centre-ville

Le gouvernement du Québec a autorisé à la Ville de Shawinigan une somme de 800 000$ pour l’année 2021-2022 pour la relance économique du centre-ville en lien avec les pertes encourues par la Covid-19. Toutefois, pour avoir droit à cette somme, il existe plusieurs conditions dont la formation d’un comité aviseur sur lequel siègera 10 personnes: Nathalie Poirier, propriétaire d’un commerce du centre-ville, Mathieu Richard, président de l’Association des gens d’affaires du centre-ville de Shawinigan, Claude Villemure, propriétaire d’un commerce du centre-ville, Valérie Lalbin, directrice générale de l’Office de tourisme, foires et congrès de Shawinigan, Gabriel Beaudry-Soucy, conseiller en développement économique – volet commerce, Ville de Shawinigan, Frédéric Beaulieu, conseiller en développement économique – volet commerce, Ville de Shawinigan, Luc Arvisais, directeur du Service du développement économique, Ville de Shawinigan, la conseillère ou le conseiller du district de la Cité (Jacynthe Campagna), un représentant du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), à confirmer par le MEI, et un représentant du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), à confirmer par le MAMH.

«Il y a une vingtaine de villes au Québec à peine qui pourront bénéficier d’un montant substantiel pour la relance des centres-villes. Toutefois, ce 800 000$ est lié à des conditions particulières et serrées du MEI. Je fais toujours le parallèle lorsque je vois le gouvernement du Québec demander de l’argent au gouvernement du Canada sans condition parce qu’il a les qualifications pour gérer l’argent. Mais quand le gouvernement du Québec se tourne vers les municipalités, on a toutes une série de paramètres à respecter, avec des comités, des plans d’action, etc. On pense qu’on est capable de bien gérer les montants d’argent. On a des gens de qualité sur le comité, mais ça mobilise beaucoup de gens», opine le maire Angers.

Une politique pour la conservation des oeuvres d’art

Les élus ont adopté une Politique d’acquisition, de gestion et de conservation des oeuvres d’art afin d’établir les bases du développement à long terme de sa collection d’œuvres d’art.