Réfection majeure à l’aréna du secteur de St-Georges

INFRASTRUCTURES. La Ville de Shawinigan en compagnie de la députée de Laviolette-Saint-Maurice Marie-Louise Tardif ont annoncé lundi matin la réfection de l’aréna Émile-Bédard du secteur St-Georges-de-Champlain pour un montant de 3 557 700$, dont une subvention de 800 000$ provenant du gouvernement provincial.

Les travaux consistent à rénover le bâtiment, la réfection du système de réfrigération et de la patinoire. La salle de mécanique sera réaménagée, les dalles sous la patinoire seront remplacées, les bandes et les baies vitrées seront remplacées, l’entretoit sera rénové, ainsi que les toilettes et les douches. Une réfection du revêtement extérieur du bâtiment est également prévue pour dans le montant pour les travaux.

Le montant de 800 000$ du gouvernement provincial provient du Programme de soutien pour le remplacement ou la modification des systèmes de réfrigération fonctionnant aux gaz R-12 ou R-22 : arénas et centres de curling. La part de la Ville de Shawinigan sera de 2 757 700$.

Au printemps 2019, la Division des immeubles du Service des travaux publics va procéder à l’appel d’offres professionnel pour la confection des plans et devis. Puis, un deuxième appel d’offres doit être lancé cet automne pour la réalisation des travaux. On prévoit que le chantier de mise aux normes débutera à la fin de la saison hivernale, au printemps 2020, pour se terminer en décembre.

«C’est un investissement important que réalise la Ville pour soutenir l’activité physique. Avec ces travaux, nous allons compléter la mise aux normes des quatre arénas sur notre territoire. Cet investissement entre dans l’enveloppe de 16 M$ d’emprunt annuellement pour notre stratégie de réduction de la dette. L’aréna Émile-Bédard était auparavant une glace extérieure à laquelle on y a ajouté un bâtiment. Tout est fini en dessous et on était rendu à la limite pour la prise de décision. Il s’agit d’un signal important: nous allons mettre à jour cet aréna après l’avoir fait pour les trois arénas des pôles urbains de la ville, soit Shawinigan, Shawinigan-Sud et Grand-Mère », explique le maire de Shawinigan, Michel Angers.

Le maire a aussi salué le travail du conseiller Martin Asselin pour ce dossier.

La députée Marie-Louise Tardif a indiqué qu’il s’agissait d’un investissement pour le gouvernement afin que la population puisse pratiquer des activités physiques. «Il y avait trois conditions pour ce projet: l’augmentation des heures d’ouverture pour l’accès aux gens, mettre à niveau les équipements, et un service à proximité. C’est une infrastructure qui en avait grandement besoin.»

Qu’est-ce qui a motivé la décision de la Ville de rénover l’aréna Émile-Bédard plutôt que de la fermer? «On aurait pu prendre une décision de fermer l’aréna avec la diminution de jeunes et de répartir ces jeunes dans d’autres arénas, mais c’est un signal pour les gens du secteur de détenir une infrastructure de proximité près de chez eux. Il existe une histoire et une appartenance pour les gens pour cet aréna. Quand on voit les montants investis en regard du dossier des infrastructures supralocales, il s’agit d’investissements importants, mais on croit que c’est bon pour nos jeunes, mais aussi pour les communautés tout autour. C’est le rôle des grandes villes d’offrir des infrastructures de qualité. Un montant de 3,6 M$ pour un aréna, ça fait cher du jeune qui joue au hockey, mais on comprend notre rôle. En plus, ça coûte 400 000$ annuellement pour les opérations d’un aréna comme ça. C’est une infrastructure qui ne sera jamais rentable, mais elle sera rentable pour la qualité de vie des citoyens », ajoute le premier magistrat.